De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L’affaire de la disparition de la petite Maëlys avance. Hier dans l’après-midi, un homme a été confronté aux juges d’instruction. Il a finalement été mis en examen puis placé en détention provisoire pour enlèvement, séquestration ou détention arbitraire de mineur de 15 ans, comme l’a annoncé un communiqué du Parquet de Grenoble.
Comme LCI le rapporte, il s’agit vraisemblablement du premier homme interpellé la semaine dernière. Âgé de 34 ans, il est déjà connu des services de police pour des infractions de droit commun. L’individu aurait par ailleurs été invité tardivement au mariage, au cours duquel la fillette de 9 ans disparu. Connaissance du marié, il ne serait pas non plus un inconnu pour le père de Maëlys.
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ADN, timing et écorchures
Si le suspect a continué de nier sa responsabilité dans la disparition de la fillette, plusieurs éléments ont conduit à sa miser en examen. Tout d’abord, des traces d’ADN ont été retrouvées sur des scellés d’objets lui appartenant, confirme FranceInfo ce matin.
Sa maison et sa voiture ont été fouillées la semaine dernière, ce qui n’a pas manqué d’éveiller des soupçons. L’individu a confié aux enquêteurs avoir nettoyé son véhicule le lendemain du mariage afin de le vendre. Même si cette version a été confirmée par l’acheteur, c’est précisément dans la voiture que les autorités ont retrouvé des traces ADN de Maëlys, assure Le Dauphiné Libéré.
LCI relève par ailleurs que lors de sa première interpellation, l’homme présentait des griffures sur les bras et les genoux, qu’il a expliqué par du jardinage. Enfin, lors de sa première garde à vue, il a été interrogé sur ses moments d’absence au cours du mariage, qu’il avait justifié notamment par le besoin de se changer après s’être tâché avec du vin.
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