Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
De nombreuses traces de morsures aux jambes et aux bras, au ventre ainsi qu'à la tête. Le décès d'Elisa Pilarski a "pour origine une hémorragie consécutive à plusieurs morsures de chiens", a annoncé le procureur de Soissons, Frédéric Trinh, dans un communiqué, relaie L'Union.
Une enquête est en cours pour comprendre les circonstances de ce drame. La femme décédée samedi 16 novembre 2019 dans la forêt de Retz (Aisne), était sortie promener l'un de ses chiens, Curtis, en milieu d'après-midi. Elle avait d'ailleurs posté sur Facebook, avoir eu une dispute avec le propriétaire d'un "malinois pas attaché".
La femme a été retrouvée morte par son compagnon Christophe, aux alentours de 15 heures, rapporte France 3. Après un appel inquiétant de sa part avant son trépas dans lequel elle lui demandait de le rejoindre au plus vite, il a accouru auprès d'elle.
Jeune femme tuée par des chiens : une meute autour du corps
"J'ai retrouvé une partie de ses affaires d'abord, un gilet, une écharpe", a-t-il expliqué. Il a alors scruté le bois et appelé leur animal. "Je l'ai entendu et j'ai pu suivre ses aboiements. C'est à ce moment-là que j'ai vu une meute, ils étaient peut-être une trentaine, ils sont venus vers moi, mais ils n'avaient pas l'air méchants", a ajouté le compagnon.
Cet élément intéresse particulièrement les enquêteurs car plusieurs dizaines de chiens participaient à une chasse à courre non loin de la scène où le drame s'est produit.
"Le tronc d'arbre, c'était le ventre de ma femme"
Lorsqu'il a repéré son canidé stoïque, il s'est avancé sur ce qu'il pensait être un tronc d'arbre : "J'ai descendu le précipice, je me suis approché et je me suis rendu compte que le tronc d'arbre c'était le ventre de ma femme. Ma femme a été dévorée", a-t-il déploré.
"Je pense que Curtis l'a défendue. C'était son bébé, on faisait beaucoup de compétitions avec nos chiens. Tous ceux qui connaissent Elisa et Curtis savent que c'était un duo qui marchait bien", a-t-il aussi confié dans les colonnes du quotidien.
Une information judiciaire en cours
Une enquête judiciaire a été ouverte contre X pour "homicide involontaire par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement résultant de l'agression commise par des chiens".
Les chasseurs de la société de Vénerie ont assuré dans un communiqué publié mardi soir, qu'"au cours des 18 000 journées de chasse à courre organisées chaque année à travers 70 départements, jamais aucun accident corporel humain impliquant des chiens de vénerie n'a été relevé", et qu'en l'état des recherches, "rien ne démontre l'implication des chiens de chasse dans le décès de cette femme".
Par ailleurs, le propriétaire du chien malinois avec lequel la victime a raconté avoir eu une altercation "n'a pas été identifié et donc n'a pas pu être entendu". Il est actuellement recherché par les autorités.
Plusieurs pistes à explorer
Christophe, l'époux de la victime, ne perd pas espoir pour enfin découvrir la vérité : "Je me battrai jusqu'au bout pour Elisa, j'espère que justice sera faite pour elle et mon enfant", a-t-il déclaré.
Plusieurs pistes sont aujourd'hui envisagées par les enquêteurs, en dépit de la proximité affichée entre Curtis et sa maîtresse. Est-ce les chiens qui participaient à une chasse à courre qui ont mordu la jeune femme avant et après sa mort ? Quid du malinois qu'Elisa avait croisé ? Est-ce son propre chien qui est responsable de son décès ?