Sur les 51 hommes poursuivis pour viols aggravés sur Gisèle Pelicot, un quart affirment avoir eux-mêmes subi des viols dans leur enfance.
Prendre l’avion est pour beaucoup une aventure qui soulève de nombreuses questions. Olivier Claux, commandant de bord et auteur du livre Autorisation de décollage (aux éditions de l'Opportun), a fait part à Planet de quelques éléments méconnus de la plupart des passagers.
Vous vous êtes déjà certainement demandé pourquoi les lumières de l’appareil s’éteignaient au moment du décollage et de l’atterrissage. Loin d’être une question d’économie d'énergie, c’est en fait une mesure préventive de sécurité. "Il s’agit de parer à toutes les éventualités. S'il arrivait un problème, l’extinction des lumières permet d’habituer les passagers à la pénombre, habituer leurs yeux à l’obscurité", explique le commandant de bord, en ajoutant : "L’extinction des lumières permet également aux hôtesses et stewards de mieux voir à l’extérieur de l’avion afin de pouvoir constater d'éventuels problèmes."
Une fois le décollage effectué, vous ne pouvez passer à côté du "double dong", ce son familier à tous les passagers qui correspond à l’autorisation de détacher sa ceinture. Au-delà d’une simple indication pour les voyageurs, le "dong" est en fait un "code" pour le personnel de bord. "En réalité, c'est un signal informant les hôtesses et les stewards qu’ils peuvent commencer à préparer le service à bord", indique Olivier Claux. De même pour le fameux "attention au décollage" ou "à l’atterrissage" qui s’adresse principalement à l’équipage de la cabine afin de leur indiquer "qu’ils doivent rejoindre leur siège ou leur poste réglementaire, dans le but d’effectuer un contrôle des instruments, dit "checklist silencieuse"", rapporte le pilote de ligne.
A lire aussi : Avion : mais pourquoi a-t-on si froid en vol ?
Pas de changement de place dans un avion vide ?
Au premier abord, l'interdiction de changer de place lorsqu'un avion est quasiment vide peut paraître absurde. En réalité, la mesure est plus que fondée. Comme le souligne Olivier Claux, "Il s'agit de respecter la position du centre de gravité de l’appareil. C'est une question de stabilité et d’équilibre." En effet, une mauvaise répartition des passagers dans l’habitacle peut affecter "la maniabilité de l’avion". De plus, "Il y a un agent qui s’occupe spécifiquement de la répartition", précise le commandant de bord.
En cas de nombreuses annulations de dernière minute, l’attribution d’une place peut donc changer au dernier moment si la répartition n’est pas jugée conforme. Enfin, sachez que l’absence de rang numéro 13 dans la cabine permet d’éviter d’éventuels crises d’angoisse des superstitieux notoires. En revanche, la soute est démunie d’une telle disposition puisque vos valises peuvent bel et bien se retrouver dans le compartiment n°13…
Vidéo sur le même thème : Autriche : grosse frayeur pour les passagers d’un avion