De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le gel hydroalcoolique permettrait de sauver entre cinq et huit millions de vies par an en milieu hospitalier. Avec la crise sanitaire engendrée par le coronavirus Covid-19, la demande de ce produit a explosé partout dans le monde, indique LCI. Il a été inventé par un médecin suisse, le professeur Didier Pittet. Les citoyens peuvent alors se poser la question : est-il devenu riche ? Il aurait pu l’être, toutefois, il n’a jamais breveté son gel hydroalcoolique à l’époque de sa confection. Lors d’une interview, un journaliste de TF1 lui a fait remarquer, et le professeur a répondu "peut-être, peut-être pas, ça n’a pas d’importance".
En effet, Didier Pittet a préféré que le produit soit en accès libre, alors qu’il aurait pu gagner plus d’un milliard et demi d’euros par an selon les estimations. Si le médecin suisse n’a pas voulu en profiter, ce n’est pas le cas de tout le monde. "Ça coûte environ 1 euro, de le vendre tout à coup à 20 euros, c’est totalement irrespectueux". Le professeur explique avoir été "fâché" en observant la commercialisation du gel hydroalcoolique donner lieu à une véritable surenchère.
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Créé et déployé à travers la planète
L’idée de créer un tel produit remonte à 1992. À cette époque, il se questionne sur la contraction des maladies dans les hôpitaux. Il démontre ainsi qu’un soignant doit se laver les mains 22 fois par heure pour éviter de contaminer les patients. "Vous imaginez, s’il fallait passer une minute et demi au lavabo avec de l’eau et du savon 22 fois par heure ? Vous comptez, ça fait plus de 30 minutes par heure à se laver les mains", indique Didier Pittet. "C’est impossible, et c’est pour ça que la seule solution, c’est le gel hydroalcoolique".
C’est ainsi qu’il a souhaité démocratiser le produit à travers le monde. Toutefois, convaincre toutes les nations n’a pas été chose aisée. En guise d'exemple, il raconte les difficultés qu’il a rencontrées pour persuader les musulmans, car son produit contient de l’alcool. " Je suis allé à Riyad pratiquement tous les 2 mois pendant environ 18 mois", se remémore le médecin suisse. " Nous avons dû relire le Coran ensemble pour obtenir une fatwa qui autorise l’utilisation de l’alcool sur les mains".
Aujourd’hui, Didier Pittet a lancé plusieurs études pour enquêter sur le mode de transmission du coronavirus Covid-19 au sein du personnel soignant contaminé, avec l’aide de ses équipes et des étudiants.