De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Compteur Linky : une campagne de mesures initiée par un maire
L’implantation des compteurs Linky ne cesse d’être remise en cause par de nombreux opposants. Certains des détracteurs avancent une potentielle dangerosité et nocivité de ces appareils connectés. Joseph Carles, maire de Blagnac en Haute-Garonne, a commandé étude visant à vérifier la conformité de ces dispositifs aux normes de sécurité en vigueur, rapporte La Dépêche du Midi.
Mais pour cet édile, en faveur de la reconnaissance d’un droit de refus d'installation du compteur, les mesures des ondes électromagnétiques émises, confiées à Exem un laboratoire indépendant, n’ont pas permis en l'état de confirmer les craintes avancées. L’étude indépendante, réalisée sur plusieurs sites de la ville, logements et équipements publics où les compteurs Linky sont déjà installés, révèle que les niveaux de champs électromagnétiques mesurés se situent bien en dessous des normes réglementaires.
A lire aussi : Linky : ce nouveau compteur peut-il vous permettre de réaliser des économies d'énergie ?
Compteur Linky : des résultats conformes à la réglementation
En effet, selon les premières conclusions, à 20 cm d’un compteur en activité dans un logement celui-ci émet un champ magnétique de de 0,0095 microtesla (unité de mesure de l'induction magnétique, ndlr) alors que la limité autorisée est de 6,25 microtesla. Le champ électrique des appareils en fonction a également été relevés et même constat : le résultat est de de 0,24 volt par mètre pour un seuil maximal autorisé allant jusqu'à 87 volts par mètre, indique La Dépêche du Midi. Pour les établissements publics testés par Exem, les mesures sont sensiblement identiques.
La mairie de Blagnac, qui a mandaté et financé cette étude, souhaite procéder à une deuxième campagne de mesures afin de comparer ces résultats aux valeurs des champs électromagnétiques émis lorsque le concentrateur interroge le compteur Linky, explique le journal local. La municipalité souhaite également obtenir, au cours de cette deuxième série de relevés, les émissions du concentrateur lorsqu’il transmet ses informations à Enedis (ex-ERDF) via le réseau de téléphonie mobile.