De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Selon le très sérieux Washington Post, l'organisation Etat islamique essaierait de vendre des femmes sur Internet, plus particulièrement sur Facebook. A l'origine, le quotidien américain se base sur le post d'un certain Abou Assad Almani. Sur ce message, on peut voir la photo d'une femme avec une légende indiquant un prix : 8 000 dollars. L'homme à l'origine de cette annonce est présenté comme un combattant de Daech. Il a publié un second post avec une autre femme à vendre, mais il est difficile de savoir si l'homme prend une part active à ce commerce en ligne ou s'il ne fait que relayer les annonces.
Les photos des deux femmes ont depuis été supprimées par Facebook.
Cet effroyable commerce ne serait pas étranger aux méthodes de l'Etat islamique qui cherche des profits n'importe où et n'importe comment pour faire face aux pertes financières. Ainsi, "en Irak et en Syrie, des femmes captives seraient vendues et échangées par les combattants à court d'argent, soumis à des pénuries de nourriture et de médicaments", explique le quotidien américain, qui a interrogé des experts du terrorisme et des groupes de défense des droits de l’Homme.
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Une grille de tarifs pour revendre des femmes esclaves
En 2015, une représentante des Nations Unies avait eu accès à une "liste de tarifs" pratiqués par Daech pour vendre des esclaves mineurs sur place. P lus l’esclave serait jeune, plus il serait cher. Un montant qui grimpe également en flèche s’il s’agit d’une fille. Les enfants entre 1 et 9 ans se négocieraient autour de 165 dollars (150 euros), tandis que les adolescents et des femmes voient leur prix diminuer dès qu'ils vieillissent. Les djihadistes considéreraient ainsi qu’une femme entre trente et quarante ans aurait pour prix 75 000 dinars (52 euros) et une quadragénaire 50 000 dinars (35 euros).
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