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Sont-elles suffisamment efficaces pour protéger convenablement le personnel soignant français ? Telle est la question que se posent beaucoup de citoyens. La réponse est nuancée. En effet, les visières, ou écrans faciaux, ne sont pas des équipements de protection respiratoire comme les masques FFP2, mais servent tout de même de protection aux yeux et au visage, informe l'INRS (Institut national de recherche et de sécurité). Ils répondent, ainsi, à la norme EN 166, qui définit les exigences générales s'appliquant à la protection des yeux.
Ils peuvent, en l'occurrence, faire office de barrage efficace devant les yeux en cas de grosses gouttelettes émises après une toux ou un éternuement, si la personne est à proximité et face à l'écran. Néanmoins, pour les particules restant en suspens dans l'air, les visières en plastique ne protègent pas l'individu les portant, car ils n'ont pas l'efficacité des masques de protection respiratoire.
Utiles aussi en entreprise
Malgré cet inconvénient, les visières en plastique peuvent, tout de même, s'avérer très utile. Couplés avec une protection respiratoire, les écrans faciaux font particulièrement l'affaire en milieu médical pour affronter le coronavirus Covid-19. Ils ont l'avantage de protéger l'entièreté du visage et de pouvoir être retiré en minimisant tout risque de contact. En dehors du secteur médical, ces visières en plastique peuvent être utilisées uniquement en complément des mesures collectives, organisationnelles et d'hygiène mises en œuvre pour assurer la santé et la sécurité des salariés.
Selon les entreprises et les postes de travail, une évaluation sera nécessaire pour déterminer l'utilité, ou non, de ces écrans faciaux. Pour les sociétés décidant de les imposer à leurs salariés, des consignes d'hygiène strictes devront être instaurées. Il est, par exemple, primordial de nettoyer les deux faces de l'écran en plastique, et d'éviter de porter les mains au niveau du visage sous la visière. Partout en France, les secteurs d'activités en réclament.
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Protéger ceux en première ligne
Les visières en plastique semblent être l'alternative numéro un choisie par les Français pour remplacer les masques de protection, actuellement en pénurie, informe France 3 Bourgogne France-Comté. En effet, des groupes Facebook se sont créés pour lancer un appel aux entreprises et aux particuliers qui possèdent une imprimante 3D, nécessaire à la fabrication des écrans faciaux.
Au CHU de Dijon, notamment, le personnel soignant a reçu plusieurs dizaines de visières avec un cœur en relief, en guise d'attention et de soutien en cette période difficile. Pour accélérer le processus, des sociétés ont répondu à l'appel.
Les entreprises à la rescousse
C'est le cas de Proteor, le leader français de l'appareillage orthopédique à Dijon, qui, entre autres, contribue à la production de visières en plastique grâce à son imprimante 3D, explique France 3 Bourgogne Franche-Comté. La société pourra en fabriquer 70 par jour, tandis qu'un particulier ne peut théoriquement n'en produire qu'une dizaine par jour.
Pour confectionner ces écrans faciaux, il faut des feuilles de plastique transparent A4, des élastiques de maintien confortables et un support en plastique. Ces matériels de protection sont, quant à eux, fabriqués en licence open source.