De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Eric Zemmour
Sans surprise, Eric Zemmour est l’une des personnalités les plus énervantes de 2014. Avec la publication et la promo de son livre, Le Suicide français, le polémiste a défrayé la chronique.
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Condamnant l’immigration et la féminisation de la société française - "Les garçons sont transformés en bonnes copines des filles. (…) Tout est rose bonbon, mièvre, acidulé"- il a écumé les plateaux télés où il s’est attiré les foudres de certaines figures médiatiques.
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De son clash avec Léa Salamé à celui avec Mazarine Pingeot, Eric Zemmour a envahi l’espace médiatique pour vilipender la "déstructuration" de la France.
Des propos qui ont agacé aussi bien que fasciné puisque Le Suicide français s’est, en effet, écoulé à plus de 250 000 exemplaires selon l’institut GfK.
Valérie Trierweiler
Si elle a peut-être jalousé Eric Zemmour pour ses ventes record, Valérie Trierweiler n’en est pas moins une tête à claques en 2014.
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Tout d’abord pour avoir sorti un livre vengeur après avoir été potentiellement évincée par Julie Gayet. Mais aussi et surtout pour sa promo amère de Merci pour ce moment.
Son désir de rester sur le devant de la scène médiatique française, tout en s’exportant à l’étranger, a fait grincer des dents dans l’Hexagone. A l'image de Nadine Morano qui l'a accusée de ne posséder aucune "conscience de respect de son pays" et de ne chercher que le profit sur des détails de la vie privée du président.
Quant à ses déboires de femme plaquée, la presse étrangère en a fait choux gras. Le Daily Mail l’a surnommée "Rottweiler" tandis que le quotidien helvétique, Le Temps, l'a taclée "ses confessions faussement naïves."
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Mais comme le polémiste, son livre s’est vendu comme des petits pains, 570 000 exemplaires cette année selon l’institut GfK.
A croire que se faire plaquer peut rapporter gros et cela a de quoi énerver.
Nabilla Benattia
Outre ses interventions intellectuelles, toujours de bon goût, dans l’émission de D8, "Touche pas à mon poste", la starlette de téléréalité a su marquer l’année grâce à ses démêlés avec la justice.
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Et pas n’importe lesquels puisque Nabilla Benattia a été incarcérée début novembre, pour tentative d’homicide à l’encontre de son compagnon qu’elle aurait poignardé à plusieurs reprises.
Thomas Vergara n’ayant pas passé l’arme à gauche et la starlette placée derrière les barreaux, l’histoire aurait pu en rester là. Mais c’était sans compter les nombreux fans de la star "Des Anges de la téléréalité", qui se sont mobilisés sur les réseaux sociaux pour sa liberté, allant jusqu’à une grève de la faim.
Mais si aujourd’hui Nabilla Benattia est sortie de prison, placée sous contrôle judiciaire, elle gagne, une nouvelle fois, sa place dans le palmarès des personnalités les plus agaçantes de 2014.
Patrick et Isabelle Balkany
Le couple politique "sulfureux" de Levallois-Perret a, encore une fois, ajouté une nouvelle frasque à son palmarès.
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Le 21 octobre, Patrick Balkany a été mis en examen pour "blanchiment de fraude fiscale", "corruption" et "blanchiment de corruption". Une poursuite judiciaire qui découle du train de vie plaqué or du député des Hauts-de-Seine et de sa compagne.
En 2012, ils ont déclaré 145 000 euros de revenus. Or les enquêteurs ont récemment mis en lumière une déclaration de rémunération des employés à domicile qui s’élève à 127 000 euros. A cela s’ajoutent d’autres dépenses astronomiques et d'éventuelles villas en France et au Maroc, ainsi qu’un potentiel compte en Suisse.
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Des preuves accablantes que le couple continue de nier d’un bloc… plaqué or.
Thomas Thévenoud
Thomas Thévenoud a aussi bien agacé les Français que la classe politique cette année.
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L’ancien secrétaire d’Etat, contraint de démissionner de son poste, a toutefois eu le culot de justifier ses trois ans de "non-conformité avec le fisc", de retard de loyer, de PV impayés et autres non déclarations d’activités par une "phobie administrative". Une "phobie" qui lui a permis d’esquiver toute poursuite judiciaire.
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Au summum de son art, Thomas Thévenoud continue aujourd’hui de s’accrocher à son mandat de député à l’Assemblée nationale. Bien mal lui en a pris puisque que ses camarades, qui réclament toujours de le voir partir de l'Hémicycle, l’excluent des commissions parlementaires, notamment celle sur la loi Macron.
Thierry Lepaon
Le patron de la CGT a, lui aussi, pris l’ascendant sur quelques privilèges en 2014.
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Et pas n’importe lesquels puisque Thierry Lepaon a utilisé les comptes de la première fédération pour rénover son appartement. Des rénovations qui se sont élevées à plus de 100 000 euros et qui n’ont eu aucune utilité puisque l’appartement, situé en Ile-de-France, avait déjà été refait.
Loin de s’arrêter sur sa lancée, le patron de la CGT a entrepris, toujours sur les comptes de la fédération, des travaux dans son bureau à hauteur de 62 000 euros.
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Des caprices que la CGT souhaite aujourd’hui endiguer en essayant de pousser son leader vers la sortie. Toutefois, Thierry Lepaon reste fermement accroché à son bureau…flambant neuf !
Robert Ménard
Robert Ménard a fait parler de lui en 2014 pour s'être attaqué à la laïcité.
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Le 16 décembre dernier, le maire de Béziers soutenu par le FN, a célébré le premier jour d’Hanoukka, fête juive des lumières, en allumant une bougie sur un chandelier à neuf branches dans le hall de sa mairie. Une cérémonie qui a eu lieu devant une crèche de Noël, elle-même sujette à controverses.
L’association Libre Pensée y a vu une provocation de la part de l’ancien président de Reporters sans Frontières alors que celui-ci a défendu "un pays de tradition judéo-chrétienne".
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Cette guerre entre l’élu frontiste et les défenseurs de la laïcité a toutefois été portée jusqu’au tribunal administratif. Mais Robert Ménard a obtenu gain de cause auprès du tribunal de Montpellier.
La polémique, inutile pour certains, s’ajoute toutefois à une longue liste de sujets à controverses pour Robert Ménard. Tour à tour défenseur de Dieudonné, en 2004, pro peine de mort, en 2010, mais aussi "révolutionnaire teigneux" soutenu par le Front National, le maire de Béziers obtient ses titres de noblesse dans le classement des personnalités qui vous ont le plus agacé en 2014.
Frigide Barjot
L’année dernière, Frigide Barjot s'était déjà retrouvée dans le palmarès des personnalités les plus agaçantes pour ses retournements de veste – d’abord leader de la Manif pour tous puis défenseur des droits ouverts par la loi Taubira. Mais cette année c’est loin des manifestations qu’elle nous a mis les nerfs en pelote.
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Lundi 20 octobre, Frigide Barjot a été expulsée, après décision de justice, de son logement social de 173m2 situé dans le XVe arrondissement de Paris. Jusque-là, rien de très polémique, même si elle a mobilisé la Manif pour tous pour l’aider à porter ses cartons.
Cependant, en rendant les clefs de son appartement Virginie Tellene, de son vrai nom, a laissé derrière elle ses animaux. Ses deux lapins nommés Nicolas et François, en référence aux deux derniers présidents, et son chat, baptisé Connardo, auraient passé la nuit dans l’appartement déserté.
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Un cadeau d’adieu de la part de Frigide Barjot qui, cette fois-ci, a scandalisé la toile et les défenseurs des animaux. Mais grâce aux menaces des huissiers, les animaux ont été récupérés par leur propriétaire qui a affirmé avoir agi de la sorte "le temps d’emménager dans le nouvel appartement."
Willy Sagnol
Avec une seule interview, l’entraîneur des Girondins de Bordeaux a fait couler beaucoup d’encre en cette fin d’année.
Invité à discuter avec des lecteurs de Sud-Ouest, Willy Sagnol a donné un point de vue très sensible sur les footballeurs africains : "Tant que je serai entraîneur des Girondins, il y aura beaucoup moins de joueurs africains qui rejoindront les rangs de Bordeaux"
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Des propos qualifiés de racistes puisque sur sa lancée, l’entraîneur n’a pas hésité à lâcher : "L'avantage du joueur, je dirai typique africain : il n'est pas cher, généralement prêt au combat, on peut le qualifier de puissant sur un terrain. Mais le foot, ce n'est pas que ça, c'est aussi de la technique, de l'intelligence, de la discipline".
S’en est suivi un vif tollé. L’ancien défenseur des Bleus, Lilian Thuram, s’est dit "surpris et déçu" de la position de Willy Sagnol.
L’association SOS Racisme, elle, a porté plainte contre l’ancien Munichois pour "incitation à la discrimination et à la haine raciale" et "injure publique".
Trois jours après son interview, l’entraîneur de Bordeaux a toutefois fait amende honorable. "Si par mon manque de clarté et ma sémantique imparfaite, j'ai pu faire que des personnes se soient senties choquées, humiliées ou blessées, j'en suis désolé", s’est-il excusé lors d’une conférence de presse