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La petite île découverte en 1722 par Jakob Roggeveen, navigateur hollandais, concentre bien des énigmes, de ses 2 000 statues Moaï à son écriture unique. Mais la disparition inexpliquée, à la fin du XIXème siècle, de la population de l’Ile de Pâques pourrait bien ne plus faire partie de ces mystères pour les anthropologues.
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Dans une étude publiée le 5 janvier dans la revue Proceeding of the National Academy of Sciences, certains affirment que le déclin de cette population aurait commencé bien avant la découverte de l’île, en raison des conditions environnementales.
Contraintes environnementales ?
En analysant et datant 428 outils en obsidienne, (roche volcanique) trouvés sur différents sites archéologiques de l’île, les chercheurs de l’Université d’Auckland en Nouvelle-Zélande ont pu déterminer comment les habitants de l’Ile de Pâques avaient fait usage des ressources naturelles.
"Les résultats de nos recherches sont assez surprenants. Pour faire bref, nos recherches ne soutiennent pas l'idée selon laquelle l'effondrement de la société s'est passé avant l'arrivée des Européens à cause de l'érosion physique et d'une moindre productivité. Mais elles indiquent que la façon dont la population s'occupait de ses terres a changé et ce, avant l'arrivée des Européens", a expliqué Thegn Ladefoged, professeur d'anthropologie de l'Université d'Auckland au Huffington Post américian.
Ils auraient ainsi découvert que cette utilisation variait d’un endroit à l’autre, démontrant d’avantage des contraintes environnementales plutôt que l’épuisement de toutes les ressources. Des précipitations trop variables et une diminution de la qualité des sols seraient ainsi les causes de la disparition de la population de ce petit bout de terre, situé au large des côtes chiliennes.
Toutefois, l’hypothèse d’une contamination des autochtones par des maladies apportées par les Européens n’est toujours pas exclue.
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