Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Le jeu de l’oie. Un jeu qui vous rappelle certainement de nombreux souvenirs d’enfance. Pourtant il est actuellement au cœur d’une polémique. Enfin son homonyme, du moins. En effet, Daniel Raposo, le porte-parole de la fondation Brigitte Bardot, a demandé au maire de Cambo-les-Bains (Pyrénées-Atlantiques) de modifier son programme des fêtes. La raison ? Le jeu de l’oie, également appelé Antzara Jokoa, lui déplaît. Le but du jeu ? Plusieurs cavaliers s’élancent au galop et ont pour objectif d’arracher le cou d’une oie déjà morte, attachée à une corde. "Tuer un animal et s’amuser à arracher sa tête est une occupation bien morbide et irrespectueuse", s’est agacé Daniel Raposo dans une lettre ouverte.
A lire aussi - Entre la vie et la mort après un jeu de plage qui tourne ma l
Le porte-parole de la fondation de défense des animaux propose également de remplacer l’oie par "un leurre" afin de respecter "la souillure" de l’animal mort. Pierre Baptista, président du comité des fêtes n’a, lui, pas semblé partager cet avis. "On sait bien qu'ils sont choqués par l'oie. Mais que voulez-vous ?", Interroge-t-il dans Sud-Ouest.
Les oies seront noyéés ou égorgées afin de les tuer
"Pour les tuer, on ne leur tranchera pas la gorge, en raison du jeu à venir. Encore aujourd'hui, on hésite. Soit on les noie, soit on leur ouvre la bouche pour leur fourrer un couteau dedans. Quoi que l'on dise, on sait que l'on ne rassurera pas nos détracteurs, mais ce n'est pas barbare", a expliqué Pierre Baptistant, tentant de se justifier. A la fin du jeu, les animaux seront ensuite servis à table, et "même ceux dont les cous n'auront pas été brisés par les participants".
En vidéo sur le même thème - C hangement de statut des animaux