Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
"Miser sur les bienfaits du bain", "prendre soin de ses cheveux", "faire ses cosmétiques maisons"... Même au plein cœur du confinement, les injonctions dont est victime tout ou partie de la population n'ont pas faibli. De nombreux médias, comme c'est le cas du Journal des Femmes, continuent à distribuer des conseils beauté pour rester glamour pendant l'isolement. Pour autant, il semblerait que de telles consignes prennent de moins en moins.
En effet, une récente étude menée par l'Ifop pour le site 24Matins.fr revient sur le rapport à l'hygiène des Françaises et des Français, qui a considérablement évolué ces dernières semaines. De toute évidence, certains n'ont plus peur de briser les normes, rapporte LCI.
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Il apparaît que les Françaises et les Français sont globalement plus sale depuis le début de la crise sanitaire. En pratique, cependant, les hommes – particulièrement quand ils sont confinés seuls – sont les plus concernés. Ils sont 61% à déclarer se laver quotidiennement, contre 71% en février. Les femmes, elles, sont 74% à dire se laver chaque jour. Avant le début de la crise sanitaire, elles étaient 81%. Les injonctions à la beauté et à la propreté ne pèsent pas sur toutes les épaules avec la même insistance...
Les Français changent moins de sous-vêtement
De plus, les hommes ont aussi tendance à changer moins régulièrement leurs sous-vêtements. Ils ne sont que 68% à le faire quotidiennement... Seules 15% des femmes admettent de leur côté porter culotte et soutien-gorge plus d'une journée. Cependant, elles sont aussi plus nombreuses à moins les porter de façon générale : le "no bra" fait désormais plus d'adeptes puisqu'elles sont dorénavant 8% à le pratiquer. Chez les jeunes de moins de 25 ans, ce chiffre monte à 20%. Hélas, preuve que ce qui est imposé aux unes et aux autres diffèrent, les ruptures dans les normes d'hygiènes sont nettement moins bien vécu par les femmes... Elles ne sont plus que 12% à se sentir "belles" depuis le début du confinement.
"C'est le signe que l’hygiène reste avant tout motivée par le degré de sociabilité des gens et la prise en compte du regard d’autrui dans son apparence corporelle. Dès lors qu’il n’y a plus de regard d’autrui, on observe des ruptures dans le respect des pratiques hygiéniques de base", analyse pour sa part François Kraus, responsable du pôle genre, sexualités et santé sexuelle à l'Ifop.