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Des braderies... C’est en quelque sorte le moyen utiliser par l’Etat islamique pour se financer directement sur le terrain, selon une enquête du Financial Times.
S’il on savait déjà que Daech revendait à l’international les œuvres d’art pillées, on apprend maintenant que même des télévisions, des tables ou encore des voitures volées feraient l’objet de transactions dans des marchés à ciel ouvert.
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Un "bureau du butin de guerre"
Ainsi, dans chaque territoire contrôlé par le groupe terroriste est mis en place un "bureau du butin de guerre", où sont vendus les biens pillés dans les maisons des provinces qu’ils contrôlent.
Le bureau est chargé d’évaluer le montant des biens pillés : armes, banques, objets des responsables locaux, et un cinquième de la somme est reversé au combattants ayant participé aux combats dans la province. Tous ces objets récoltés sont ensuite vendus sur "les marchés du butin", où les combattants du groupe Etat islamique sont autorisés à racheter les biens à moitié prix.
Une TV à 143 dollars, une mobylette à 186 dollars…
Le Financial Times indique même le prix des objets que l’on peut trouver sur ces marchés : une table et deux chaises pour 34 dollars, un écran plat à 143 dollars, ou encore des mobylettes pour 186 dollars. Le montant est fixé en fonction de la rareté du bien et de son utilité. Ainsi, un groupe électrogène, indispensable pour les habitants qui sont privés de réseaux électriques, se négocient entre 235 et 635 euros.
Selon le quotidien britannique, le groupe terroriste Etat islamique disposerait de plus de 2 milliards d'euros, récoltés grâce aux pillages et rackets mis en place dans les territoires qu'ils contrôlent.
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