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Alors que l'année s'achève, Planet.fr vous propose de revenir sur toutes les phrases qui ont fait sensation au moment où elles ont été prononcées, et pour certaines, qui continuent à faire couler beaucoup d'encre.
Sommaire

Janvier – "Je suis Charlie"

L’année 2015 a commencé de la plus triste des manières, avec les attentats à la rédaction de Charlie Hebdo et à l’Hyper Cacher de Vincennes, début janvier à Paris. Une phrase est aussitôt devenue un slogan de la résistance et de l’unicité face au terrorisme : "Je suis Paris" initiée par un journaliste graphiste qui avait expliqué avoir fait cela car il n’avait "pas de mots".

Février – Manuel Valls est "sous influence juive"

L’ancien ministre des Affaires étrangères, Roland Dumas, a affirmé sur BFMtv/RMC que le Premier ministre était sous influence juive. Il a également évoqué les "alliances personnelles" de Manuel Valls, faisant allusion à son épouse, la musicienne Anne Gravoin, de confession juive. Des propos condamnés en ce temps par la classe politique.

Mars – "Le FN, premier parti de France"

Au soir du premier et du second tour des élections départementales, le Front national clamait haut et fort qu’il était bien le "premier parti de France". Si l’UMP (devenue Les Républicains) a bien remporté le plus grand nombre de conseillers sous sa propre étiquette, le parti frontiste est celui qui a remporté le plus de voix, au premier comme au second tour.

Avril – "Bayrou, c’est comme le sida… Quiconque le touche meurt !"

Selon Le Parisien, Nicolas Sarkozy aurait prononcé cette phrase devant des proches. Rappelons que le président des Républicains et celui du MoDem ne sont pas en très bons termes, depuis que le second a refusé de voter pour le premier lors de la dernière présidentielle et qu’il a apporté son soutien à Alain Juppé pour la primaire à droite.

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Toutefois, Nicolas Sarkozy a démenti "catégoriquement et avec force les propos qui (lui) sont prétendument attribués. "

Mai – "J’ai honte que Marine Le Pen porte mon nom"

Après sa suspension du FN début mai, Jean-Marie Le Pen, visiblement amer, avait chargé sa fille jusqu’à la "répudier", en direct sur Europe 1.

Juin – "C’est une guerre de civilisation"

"Nous ne pouvons pas perdre cette guerre parce que c’est au fond une guerre de civilisation.", avait déclaré Manuel Valls lors de l’émission Le Grand Rendez-vous, en faisant référence au terrorisme djihadiste. Devant la broncas politico-médiatique de ce mot "civilisation", le Premier ministre avait précisé qu'il fallait mener une "guerre de civilisation contre la barbarie", qui n'a rien à voir avec une "guerre entre les civilisations, au pluriel", car "nous ne sommes pas en guerre contre une religion".  

Juillet – "Je suis une bourgeoise gâtée"

C’est l’aveu même de Marion Maréchal-Le Pen, qui a déclaré dans un entretien au Point du 23 juillet : "Je suis une bourgeoise gâtée. Ça me manque de n’avoir jamais connu le manque", avant de poursuivre : "Ma grand-mère (paternelle, ndlr) m’a appris les valeurs de la petite France. Elle a connu le manque et s’est beaucoup battue (…) Moi j’ai été quelqu’un tout de suite, je ne me suis jamais battue".

Août – "Paris est envahie, Paris devient sale"

C’était le sentiment de Nadine Morano alors que la capitale comptait de nombreux camps de réfugiés et de migrants dans plusieurs arrondissements. "Paris est envahie (…) Paris devient sale, Paris avec ses rues touristiques envahies de SDF, de matelas sur les trottoirs. Une honte pour l’image de la France. Ce ne sont pas des logements qu’il faut réquisitionner mais des avions pour expulser tous les déboutés du droit d’asile. ", avait-elle déclaré, provoquant des remous dans la classe politique.

Septembre – "La France, pays de race blanche"

"Pour qu’il y ait une cohésion nationale, il faut garder un équilibre dans le pays, c’est-à-dire aussi sa majorité culturelle (…) Nous sommes un pays judéo-chrétien - le général de Gaulle le disait - de race blanche, qui accueille des personnes étrangères.", avait déclaré Nadine Morano, décidément abonné aux phrases choc, fin septembre sur France 2. Une phrase qui avait agité la classe politique et valu à Nadine Morano d’être sanctionnée par son parti.

Octobre – "Merci Mme Merkel de venir avec votre vice-chancelier" Hollande

Le 7 octobre au Parlement européen, les députés ont eu le droit à une joute verbale franco-française, entre Marine Le Pen et François Hollande. La présidente du FN a ouvert les hostilités de manière incisive avec cette phrase : "Merci Madame Merkel de nous faire le plaisir de venir avec votre vice-chancelier [Hollande, ndlr], administrateur de la province France." "La souveraineté n'a rien à voir avec le souverainisme." lui a rétorqué le chef de l’Etat.

Novembre – "La France est en guerre"

Le président François Hollande a commencé son discours au Congrès de Versailles ainsi, quelques jours après les attentats du Bataclan et de Saint-Denis. Devant les parlementaires, il a précisé que nous étions en guerre contre le terrorisme et l’Etat islamique et que nous intensifierons les frappes en Syrie et en Irak.

Décembre – "J’ai décidé de revenir en politique"

Décidément, Bernard Tapie surprendra toujours. L’homme aux mille vies a annoncé son retour dans l’arène politique dimanche dernier au JDD, ainsi qu’un "plan" pour "interdire le chômage des jeunes", et faire obstacle à la montée du Front national.

Vidéo sur le même thème : Bernard Tapie fait son retour en politique