De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
C’est une aubaine pour les scientifiques et les amateurs d’astronomie qui n’auront pas l’occasion d’observer ce genre de phénomène d’aussi tôt. Ce dimanche, à 20h27 (heure de Paris), la comète C/2013 A1 Siding Spring a frôlé la planète Mars. Elle est passée à seulement 135 895 kilomètres de la planète Rouge, soit un tiers de la distance qui nous sépare de la Lune, rapporte Le Monde.
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Elle a été aperçue pour la première fois en 2013 à l’observatoire australien de Siding Spring, lequel a donné son nom à l’astre, par l’astronome Rob Mc Naught. Principalement constituée de glace, elle mesure près de 700 mètres de diamètre et voyage à la vitesse astronomique de 201 600 kilomètres/heure.
Un regard dans le passé
Ce phénomène est d’autant plus rare que jamais de vie d’homme, un rapprochement aussi étroit entre une planète et un corps céleste n'a été observé. Le dernier record remonte au mois de juillet 1770 où une comète était passée à 2,2 millions de kilomètres de la Terre, soit 15 fois plus loin que la rencontre de dimanche. "C’est un évènement qui ne se produit qu’une fois tous les millions d’années", avait précisé à ce titre Jim Green, directeur du service "Sciences planétaire" de la NASA (vidéo en anglais), le 9 octobre dernier.
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La comète est originaire du nuage d’Oort, un gigantesque disque constitué d’autres comètes et d’astéroïdes situés aux confins de notre système solaire, entre une et deux années lumière du Soleil. De fait, ce morceau de glace et de roche n’a toujours pas été abimé par les radiations solaires. Les scientifiques espèrent ainsi pouvoir étudier ses effets sur l’atmosphère martienne et sa composition qui remonte à la naissance de notre système solaire.
Un danger potentiel pour les sondes orbitales
Comme l’explique la revue Science&Avenir, si l’hypothèse d’une collision a finalement été écartée, la rencontre entre les deux astres n’était pas sans danger pour les sondes qui survolent actuellement la planète Rouge. Aussi, les agences spatiales qui les ont envoyées étudier Mars ont modifié leurs trajectoires pour qu’elles se retrouvent sur la face non exposée de la planète au moment de la rencontre. Elles ont cependant capturé des images à l'arrivée et au départ de Siding Spring, lesquelles nous parviendront dans la semaine.
Un seul débris, projeté à la vitesse de 53 mètres/seconde, aurait suffi à mettre hors service une sonde. Les chercheurs espèrent à ce titre récupérer des particules qui auraient pu tomber sur le sol martien. Les deux rovers Curiosity et Opportunity, qui ont été les plus proches du passage de la comète, se chargeront des prélèvements et devraient envoyer les premières images dans la semaine.
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