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Lab d’Europe 1, précisant « Je n’ai rien signé du tout. J’ai accepté un contrat aidé, qui ne peut être signé que le 26 août. C’est un contrat pour un poste d’agent administratif dans un lycée, pour lequel j’ai passé un entretien début juillet ». « Il faut des mesures concrètes pour les autres chômeurs »Contactée par plusieurs médias depuis son « entrevue » avec François Hollande, Nathalie Michaud explique que si elle a ainsi interpelé le président, c’était pour le sensibiliser sur les difficultés rencontrées par les chômeurs considérés comme séniors. « C'est ma réalité, mais c'est aussi la réalité de beaucoup de gens » a-t-elle expliqué sur les ondes d’Europe 1. L’aide proposée par l’Elysée la réjouit mais Nathalie Michaud attend plus. « Je ne vais pas dire que ça ne me fait pas plaisir. Si ça peut me sortir de l'embarras où je suis, tant mieux. Mais il faut aussi des mesures concrètes du gouvernement pour les autres chômeurs de plus de 50 ans qui sont dans la même situation que moi, c'est important » a-t-elle affirmé.
A 50 ans, Nathalie Michaud, demandeuse d’emploi, a dû retourner vivre chez ses parents car sa situation financière ne lui permet plus de s’assumer seule. Présente devant l’agence Pôle Emploi de La Roche-sur-Yon où François Hollande s’est rendu mardi 6 août dernier, elle a interpelé le président de la République sur les difficultés des chômeurs. Les images de cette rencontre surprise, où l’on voit un chef d’Etat visiblement mal à l’aise, ont fait le tour des chaines d’information. Peut-être pour dissiper le malaise, François Hollande a décidé que l’Elysée ferait le nécessaire afin de lui venir en aide. « J'ai accepté faute de mieux »Le président de la République a ainsi demandé à ses services de faire en sorte que Nathalie Michaud soit reçu par Pôle Emploi et qu’un contrat de travail lui soit proposé. Ce que François Hollande et les bureaux de l’Elysée ignoraient à ce moment-là, c’est qu’elle venait de trouver un emploi, le jour même de sa rencontre avec le chef de l’Etat. Une bonne nouvelle à première vue, sauf qu’il s’agit d’un travail à mi-temps, rémunéré 500 euros par mois. Pas de quoi joindre les deux bouts. « J'ai accepté faute de mieux » a-t-elle indiqué au