
Une retraitée de 75 ans a été déclarée morte par erreur dans les Pyrénées-Atlantiques. Elle raconte son combat pour tenter de se faire "ressusciter" aux yeux des autorités.
"Pourquoi elle ?". C’est la première phrase qui semble être venue à l’esprit de la famille de la jeune femme fusillée à Montrouge samedi dernier, au moment de s’exprimer devant un journaliste du Parisien. A 19 ans, la victime a été criblée de balles dans la nuit de samedi alors qu’elle rentrait chez elle à bord de son véhicule. "Elle a été agressée vers 4h30 mais les secours ont été prévenus trois-quarts d’heure plus tard par un homme qui l’a trouvée dans la descente de son parking", ont expliqué les membres de la famille. Le Parisien révèle que la victime a été touchée de "trois balles aux jambes, à l’épaule et à la tête".
L’arme du crime : une arme de guerre
La jeune femme est décédée suite à ses blessures ce lundi à l’hôpital Georges Pompidou (Paris XVe). Elle était d’origine marocaine. Le procureur de la République de Nanterre avait informé la presse que l'arme utilisée contre la victime était de première catégorie. Alors que la brigade criminelle est en charge de l’affaire, la section stupéfiant du parquet Nanterre devrait elle aussi suivre le dossier. Pour le moment, aucun élément ne permet de comprendre pourquoi cette jeune fille a été la cible d’une telle exécution.