Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
La cinquième édition des Y’a bon awards s’est tenue ce lundi. Organisée par l’association Les Invisibles, cette cérémonie a pour but de dénoncer les propos jugés racistes. Cette année, six prix ont ainsi été décernés à différentes personnalités. Parmi elles, Jean-François Copé. Le patron de l’UMP n’est bien sûr pas venu chercher son trophée, mais il s’est vu attribuer le prix « Territoires perdus de la République » pour son désormais célèbre pain au chocolat. Des propos qui avaient créé la polémique quand il a évoqué ces « quartiers » où un collégien peut, selon lui, se faire arracher « pain au chocolat par des voyous qui lui expliquent qu’on ne mange pas pendant le ramadan ».Viallate et les casseurs descendants d'esclavesJean-Sébastien Viallate a lui aussi été récompensé pour son tweet qui a fait suite aux violences du Trocadéro après le sacre du PSG. « Les casseurs sont sûrement des descendants d'esclaves, ils ont des excuses # Taubira va leur donner des compensations » avait alors commenté le député UMP sur Twitter. Une banane d'or pour Véronique GenestUne banane d’or « Super patriote » a également été attribuée à Véronique Genest. La comédienne s’était en effet déclarée « islamophobe », des propos qui avaient suscité de nombreuses réactions. « Si être islamophobe, c’est d’avoir peu, alors je suis islamophobe, comme beaucoup de Français » avait-elle déclaré sur le plateau de Jean-Marc Morandini. Elisabeth Badinter, épinglée pour ses déclarations sur « l’entrisme de ces islamistes dans des crèches de quartier » (en référence à l’affaire de la crèche Baby loup), ou encore Franck Tanguy, qui avait déclaré sur RMC « Très franchement, quand je vois un barbu en djellaba qui traverse au feu rouge, j'ai envie d'accélérer », ont eux aussi été primés. Enfin, l'éditorialiste Elisabeth Levy a elle aussi une banane d'or « pour l'ensemble de son œuvre » qui, d’après Bader Lejmi, « cumule toutes les tares ». « On ne dit pas que les lauréats sont des racistes, mais que leurs propos confortent la violence ordinaire » a l’organisateur de l'événement. Un distinction que les lauréats apprécieront ou non…