De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Il n'aura assisté que quelques minutes à son procès pour trafic de stupéfiants. Hors de lui en arrivant, Jawad Bendaoud, le logeur de deux terroristes du 13 novembre, est ressorti en furie de la salle d'audience. Avant de s'en prendre aux policiers autour de lui : "Fils de pute, tu crois que je suis un terro moi ? Attends que je sorte, je vais te niquer (...) Je suis Salah Abdeslam moi ? J'ai tué qui ?".
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Le jeune homme de 30 ans a enchaîné, en hurlant : "[Les policiers] m'ont donné des coups de matraque, ils m'ont tapé, m'ont insulté de tous les noms".
Finalement, Jawad Bendaoud sera jugé en son absence. Le procureur a lu son casier judiciaire, qui comporte six mentions : destruction, homicide involontaire, trafic de stupéfiants, etc. Il a ensuite requis 1 an de prison ferme contre "le logeur des terroristes". Quant à l'avocat de Jawad Bendaoud, il a présenté ses excuses au tribunal avant de commencer sa plaidoirie.
Un procès "surréaliste" selon un journaliste sur place
Présent à l'audience, Vincent Vantighem, journaliste à 20 minutes, explique que son avocat s'est mis à critiquer les conditions de détention de son client. "On l'a vu il y a une heure, il était dans de bonnes dispositions, a assuré son avocat. Il voulait être jugé." Le journaliste semble avoir assisté à un procès "surréaliste".
Vers 16 heures, l'audience a été suspendue et les juges sont partis délibérer. Une heure plus tard, la sanction tombait : Jawad Bendaoud a été condamné à 8 mois de prison ferme.
Sur Twitter toujours, les internautes - qui n'ont pas oublié Jawad - se sont amusés du procès de l'homme qui a logé des terroristes du 13 novembre "à l'insu de son plein gré".
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