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INTERVIEW. Noëlle Châtelet, écrivaine et présidente de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), se confie le suicide de sa mère mais également sur son combat sur le droit à mourir.
Une addition salée
Sur les 200 millions d’euros, 91 millions d’euros ont été consacrés aux transports des troupes, heures de vol d’appareils -le Rafale coûte 27.000 euros par heure de vol – 55 millions dépensés pour les soldes d’opérations des soldats (Opex) et enfin, 59 millions d’euros supplémentaires pour les frais de fonctionnements, les munitions et le carburant.
Et alors que le désengagement total n'a pas encore été annoncé la note pourait s’allonger dans les mois à venir. Le retrait des troupes françaises a cependant déjà commencé : les effectifs sont passés de 4.500 à 3.850 soldats actuellement. Pour autant, un contingent de 2.000 soldats français restera en poste au Mali pour soutenir les quelques 12.600 casques bleus qui seront déployés d’ici septembre prochain.
Des opérations qui coûtent chères
La Défense accorde 630 millions d’euros de budget annuel pour les Opérations extérieures (Opex). Ce budget est considéré comme un "surcoût" par l’Etat qui établit ce prix en fonction du budget initial sans l’opération. En 2011, ce budget avait dépassé la barre du milliard dans le cadre de l’opération Harmattan menée en Libye. Ces dépenses compliquent quelque peu la tâche du gouvernement qui doit se serrer la ceinture à hauteur de 6 milliards d’euros pour réduire le déficit public à 3.7% du PIB.
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