De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L’opération Serval qui a permis de repousser les islamistes de Bamako (Mali), à l’initiative de la France, coûte chere aux contribuables. Et pour cause, l’acheminement des troupes et du matériel, ainsi que les payes des soldats en opérations à payer représentent un important poste de dépenses. Le porte-parole adjoint de la Défense, le général Martin Klotz, prévoit ainsi que le coût de l’opération dépasse les 200 millions d’euros.
Une addition salée
Sur les 200 millions d’euros, 91 millions d’euros ont été consacrés aux transports des troupes, heures de vol d’appareils -le Rafale coûte 27.000 euros par heure de vol – 55 millions dépensés pour les soldes d’opérations des soldats (Opex) et enfin, 59 millions d’euros supplémentaires pour les frais de fonctionnements, les munitions et le carburant.
Et alors que le désengagement total n'a pas encore été annoncé la note pourait s’allonger dans les mois à venir. Le retrait des troupes françaises a cependant déjà commencé : les effectifs sont passés de 4.500 à 3.850 soldats actuellement. Pour autant, un contingent de 2.000 soldats français restera en poste au Mali pour soutenir les quelques 12.600 casques bleus qui seront déployés d’ici septembre prochain.
Des opérations qui coûtent chères
La Défense accorde 630 millions d’euros de budget annuel pour les Opérations extérieures (Opex). Ce budget est considéré comme un "surcoût" par l’Etat qui établit ce prix en fonction du budget initial sans l’opération. En 2011, ce budget avait dépassé la barre du milliard dans le cadre de l’opération Harmattan menée en Libye. Ces dépenses compliquent quelque peu la tâche du gouvernement qui doit se serrer la ceinture à hauteur de 6 milliards d’euros pour réduire le déficit public à 3.7% du PIB.