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L'affaire remonte au 12 janvier dernier. Après avoir mangé des saumonettes techniquement nappées de sauce à l'oseille, une dizaine de personnes s'est retrouvée aux urgences, révèle La Nouvelle République. Elles avaient, en réalité, ingéré une sauce au cannabis et se sont donc rapidement senties particulièrement mal en point.
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Le restaurateur piégé ?
Pour Christophe Maurousset, le restaurateur et responsable du restaurant "Le Val d’Anglin" situé à Mauvières, pas de doute. Il se serait bel et bien fait piéger et se demande encore comment le cannabis a pu se retrouver dans la sauce du poisson qu'il servait ce soir là. "Comme je ne touche pas à ces plantes interdites, je me suis fait piéger... Je voulais faire une sauce à base d’oseille, et j’ai simplement pris ces condiments déshydratés dans le pot qui leur était réservé". Et de préciser cependant : "Le principal est que toutes les victimes aillent désormais bien... J’ai commis une erreur, je l’assume totalement et maintenant, il faut laisser les enquêteurs faire leur travail".
Des substances cannabiques
Ouverte dans la foulée, l'enquête a, selon La Nouvelle République, rapidement mis hors de cause les saumonettes dont la fraicheur se révélait, a priori, "irréprochable". Si bien que l'analyse s'est vite portée sur le nappage ainsi que sur l'accompagnement. C'est là que le Centre antipoison d’Angers (Maine-et-Loire) a découvert que "le nappage contenait des substances cannabiques".
Ce soir là, les clients servis à leur insu ont, par la suite, indiqué ne plus avoir de jambes et avoir, dans le même temps, perdu leur lucidité. Certains auraient même repris le volant. Le pire a donc été évité.
Michel Violet, le maire de Mauvières, a, quant à lui, vivement conseillé à Christophe Maurousset "de déposer une plainte" à l’encontre de la personne ayant glissé ces "substances interdites" dans le pot. Pot qui, techniquement, n'aurait donc dû contenir que de la poudre d'oseille.
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