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Tandis que les commerçants ont découvert mardi matin l’ampleur des dégâts causés par les casseurs la veille lors de la remise du trophée de champion aux joueurs du PSG, la question de la responsabilité a été abordée tant par les politiques que par les assureurs. Et pour cause, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, le maire de Paris, Bertrand Delanoë et le Préfet ont successivement été mis en cause par les élus de droite comme Nathalie Kosciusko-Morizet, ou encore le maire UMP du seixième arrondissement Claude Goasguen.
Qui va payer ?
Après les politiques, la question de la responsabilité est désormais abordée par les assureurs des commerçants et des particuliers victimes des casseurs. Vitrines cassées, magasins pillés et voiture brûlées, tel était le sinistre paysage mardi matin aux alentours du Trocadero et de l’avenue Kléber dans le seizième arrondissement de Paris. Tandis que Les dégâts n’ont pour le moment pas encore été totalement estimés, les compagnies d’assurances font déjà front pour que l’Etat participe aux réparations.
Les compagnies d'assurances accusent l'Etat
Les assureurs ont par ailleurs la loi de leur côté puisqu’il apparaît clairement qu’un manquement en terme sécurité a été commis par la préfecture de Paris et laplace Beauvau. "En l'occurrence, il y a une loi qui date de 1983, qui reconnait la responsabilité de l'Etat quand il y a eu une faute dans le maintien de l'ordre, comme par exemple s'il n'y avait pas suffisamment de moyens mis en œuvre", a expliqué Jean-Luc de Boissieu, secrétaire général du Groupement des entreprises mutuelles d'assurances (GEMA).
Une autre question taraude également les esprits : est-ce que les dirigeants qataris qui ont insisté pour que la fête ait lieu au Trocadéro, vont mettre la main à la poche ?