La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Depuis quelques années, les Français sont de plus en plus nombreux à privilégier les achats sur le web : vêtements, électroménagers, alimentation, tout y passe. Un quinquagénaire du Puy-en-Velay (Haute-Loire) s’est, lui aussi, inscrit dans la tendance, mais cette fois dans une tout autre catégorie. L’homme, maçon de profession, a en effet commandé sur Internet plus de 600 cartouches. Cette acquisition n’a pas manqué de surprendre les douaniers, qui ont donc organisé un contrôle au domicile de l’individu. Et leur découverte a été de taille.
"Une quarantaine de fusils et près de soixante armes de poings" ont été retrouvés, a annoncé la gendarmerie avant d’ajouter : "Il s'agit d'armes de guerre et de défense, dont certaines de quatrième catégorie, interdites par la législation". Les agents publics ont également retrouvé dans son atelier des douilles vides et du matériel utilisé pour la modification d'armes.
Etait-il un revendeur d’armes ?
Les autorités se sont confrontées au silence le plus total de l’homme, qui a refusé de donner toute explication. "Beaucoup de questions demeurent. Nous ne savons pas où il a appris à modifier les armes, ni s'il les revend. Toutefois, sur certaines cartouches était apposée la mention 'pour untel'", a indiqué Jacques Louvier, le procureur de la République du Puy-en-Velay. Placé en détention provisoire dimanche, une information judiciaire a été ouverte à l'encontre du maçon.