De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les syndicats plus unis que jamais. Mardi 10 janvier 2023, Elisabeth Borne présentait la réforme des retraites promise par le candidat Emmanuel Macron. Très contestée par la majorité des Français, les réactions ont été à la hauteur du combat à mener pour les syndicats.
Les huit principales organisations ont annoncé, le jour même de la conférence de la Première ministre et pour la première fois depuis 12 ans, avoir formé un front commun pour s’opposer à la réforme du gouvernement prévoyant notamment un recul de deux ans de l’âge légal de départ en retraite.
La CGT, FO, la CFDT, l’Unsa, Solidaires, FSU et la CFE-CGC ont ainsi appelé à une journée de grève interprofessionnelle et de manifestations le jeudi 19 janvier, espérant qu’elle donne "le départ d'une puissante mobilisation sur les retraites dans la durée", peut on lire dans un communiqué commun.
Grève contre la réforme des retraites : Philippe Martinez veut "des millions de personnes" dans la rue
Invité sur l’antenne de BFMTV et de RMC, le leader de la CGT Philippe Martinez a dévoilé son souhait de voir "des millions de personnes en grève et dans la rue". Il affirme être convaincu de la réussite de cette journée de mobilisation.
"L'objectif, c'est qu'il faut le maximum de salariés, de travailleurs en grève, que les jeunes et les retraités participent aux manifestations", a-t-il précisé.
De son côté, la cheffe du gouvernement a lancé un "appel à la responsabilité" aux syndicats lors d’un déplacement à Disneyland Paris le jeudi 12 janvier. " "Il y a un droit de grève, il y a un droit à manifester", affirme Elisabeth Borne, tout en précisant qu’il est "important aussi de ne pas pénaliser les Français".
Cette grève interprofessionnelle devrait toucher de nombreux secteurs de l’économie et de la vie quotidienne des Français. Voici tous les services qui pourraient être impactés.