De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une nouvelle étape dans le déconfinement. L’état d’urgence sanitaire, qui était entré en vigueur le 24 mars dernier après le confinement généralisé de la population, va prendre fin à minuit dans la nuit du vendredi 10 au samedi 11 juillet dans l’ensemble de l’Hexagone, sauf en Guyane et à Mayotte, où il est prolongé "jusqu’au 30 octobre inclus".
La fin de cet état d’urgence ne signifie pas pour autant un retour brutal à la normale car, comme l’explique LCI, un régime transitoire est prévu par un projet de loi adopté début juillet par le Parlement. L’état d’urgence disparaît, mais "ne pas conserver certaines mesures, ce serait faire comme si les risques de redémarrage n’existaient pas", a déclaré Olivier Véran lors des débats au Parlement. Certaines restrictions vont encore demeurer pour les prochaines semaines, voire les prochains mois, alors que la menace d’une seconde vague du virus est de plus en plus présente.
Fin de l’état d’urgence : ce que peut faire le gouvernement
Dans la période qui s’étend du 11 juillet au 30 octobre prochain, le Premier ministre Jean Castex pourra "prendre diverses mesures dans l’intérêt de la santé publique et aux seules fins de lutter contre la propagation de l’épidémie de Covid-19", précise le texte. De quoi s'agit-il ?
- Restreindre ou interdire la circulation et l’accès aux moyens de transport
- Fermer provisoirement des établissements recevant du public où la circulation du virus est active
- Limiter ou interdire les rassemblements sur la voie publique et toute forme de réunion.
Malgré la fin de l’état d’urgence sanitaire, certaines interdictions vont demeurer jusqu’au mois de septembre. Découvrez ce qui ne vous est toujours pas autorisé pour les prochaines semaines.
Fin de l’état d’urgence : ce qui est encore interdit
Si une vie presque normale a repris son cours, certaines interdictions ne seront pas levées avant la fin de l’été.
- Le port du masque est toujours obligatoire dans les transports en commun cet été. Vous ne pouvez donc pas prendre le train ou l’avion sans porter un masque, de même pour un taxi ou un VTC.
- Les grands événements ne doivent pas rassembler plus de 5 000 personnes au maximum
- La pratique de sport de combat en amateur est toujours interdite
- Les foires, salons, expositions, croisières maritimes internationales ne peuvent pas se dérouler avant le mois de septembre
- Les discothèques et boites de nuit ne pourront pas rouvrir leurs portes avant le mois de septembre.
Avec la fin de l’état d’urgence, d’autres mesures sont levées par le gouvernement. Découvrez ce qui vous est désormais possible.
Fin de l’état d’urgence : ce qui est de nouveau autorisé
La levée de l’état d’urgence sanitaire, dans la nuit du 10 au 11 juillet, met fin à certaines mesures appliquées jusqu’à présent.
- Fin du plafonnement du prix des masques et du gel hydroalcoolique. Les points de vente peuvent donc fixer leurs prix.
- Réouverture des stades, hippodromes et arènes, avec un nombre maximum de 5 000 personnes. Le port du masque y est obligatoire.
- Fin de la trêve hivernale : les propriétaires peuvent de nouveau procéder à l’expulsion de leurs locataires.
- Les fournisseurs d’énergie vont pouvoir de nouveau couper l’accès au gaz et à l’électricité en cas de factures non-payées.
- Le délai de carence en cas d’arrêt maladie s'applique de nouveau
- Fin de l’exonération d’impôt des heures supplémentaires
Durant cette phase transitoire, le Premier ministre Jean Castex peut toujours prendre certaines décisions par décret, mais ce texte ne prévoit pas de reconfinement général de la population. Si une telle situation devait se présenter, alors le gouvernement serait obligé de décréter un nouvel état d’urgence sanitaire.