De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le 17 mai, Welcome To New York sortira en exclusivité sur Internet. Très attendu, ce film s’inspire de l’affaire dite du Sofitel au cœur de laquelle Dominique Strauss-Kahn a été impliqué en 2011 et raconte l’histoire d’un homme tout-puissant dont les mœurs légères vont conduire à sa propre perte. Après que la bande-annonce sulfureuse du long-métrage d’Abel Ferrara a été dévoilée il y a quelques jours, Vincent Maraval, le coproducteur du film s’est exprimé dans les colonnes du dernier numéro du Journal du Dimanche (JDD) pour dénoncer les pressions qui seraient faites autour de cette œuvre. "Je ne suis pas adepte de la théorie du complot. Mais là, les faits parlent pour moi et illustrent à l’instar de ce que nous subissons depuis trois ans, les relations incestueuses qu’entretiennent dans ce pays les élites, les politiques, les médias", a-t-il en effet confié.
"UGC essaie d'empêcher la sortie du film sur ses écrans en Belgique""N’importe dans le monde, on peut faire des films comme Le Caïman de Nanni Moretti sur Berlusconi ou Fahrenheit 9/11 sur George Bush (...) En France, on n'arrive pas à parler de notre histoire présente", a ensuite regretté celui qui avait déjà publié une tribune en 2012 pour dénoncer le système de financement du cinéma français et les salaires trop élevés de certains acteurs. "Je viens d'apprendre qu'UGC essaie d'empêcher la sortie du film sur ses écrans en Belgique en faisant pression sur ses exploitants. Deux partenaires médias importants nous demandent de retirer leur logo sur l'affiche. Ça me sidère", a également fustigé Vincent Maraval.
Parce que "l’œuvre ne donne pas la priorité à la salle"Interrogé par l’AFP, le directeur général d'UGC Alain Sussfeld a quant à lui expliqué les raisons de son choix. "Dès l'instant où une oeuvre ne donne pas la priorité à la salle, nous n'en assurerons pas la diffusion sur quel que territoire que ce soit", a-t-il fait valoir. Mi-avril, Wild Bunch avait annoncé cette sortie directe sur VoD et pas en salle afin de faire bouger les lignes en France, car la loi interdit la sortie simultanée en salle et sur VoD. "Dans d'autres pays, aux États-Unis notamment, le film sortira en même temps en salle et sur le Web", expliquait alors Vincent Maraval. Il semblerait que cette initiative n’ait pas eu l’effet escompté.
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