Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Le président Emmanuel Macron s'exprimera "sur le soutien de la France à l'Ukraine" et répondra aux questions d'Anne-Sophie Lapix (France 2) et de Gilles Bouleau (TF1) en direct de l'Élysée » ce jeudi 14 mars, ont confirmé les deux chaînes dans un communiqué commun.
Le chef de l'État sera l'invité dès 20 heures de TF1 et de France 2 ce jeudi soir en direct de l'Élysée. L’occasion, pour lui, de revenir sur la situation en Ukraine, après le vote d'approbation par l'Assemblée nationale de la stratégie d'aide de la France à l'Ukraine, toujours en guerre face à la Russie. Si l'interview sera principale dédiée à ce sujet brûlant, d'autres sujets pourraient également être annoncés. Voici lesquels.
Envoi ou non de troupes françaises en Ukraine ?
Ce jeudi soir, le Président sera attendu au tournant sur certains sujets. Emmanuel Macron devrait en effet revenir sur ses récentes déclarations sur l'envoi ou non de troupes françaises en Ukraine.
"Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. Mais, en dynamique, rien ne doit être exclu", avait déclaré Emmanuel Macron le 26 février dernier. Des propos jugés polémiques par une part de la classe politique française, et désapprouvés par l'Otan... Une position à laquelle Vladimir Poutine lui-même avait renchéri, brandissant la menace de l'arme nucléaire.
Les parlementaires se sont prononcés positivement sur l'accord bilatéral de sécurité signé le 16 février dernier par le chef de l'État et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky. Cet accord prévoit notamment une aide de la France à l'Ukraine, inscrite sur le long terme.
Le président devra donc également se justifier sur les 3 milliards d'euros d'aides qui seront alloués à Kiev.
Justifier les 3 milliards d'euros d'aide promise à l'Ukraine
Emmanuel Macron est aussi très attendu sur la somme qui sera allouée à Kiev. Ce dernier devrait ainsi se justifier les 3 milliards d'euros d'aide promise à l'Ukraine.
L'occasion aussi de préciser la relation de la France avec ses alliés européens. Au lendemain de sa prise de parole, le chef de l'État se rendra d'ailleurs à Berlin pour s'entretenir avec le chancelier allemand Olaf Scholz et Donald Tusk, président du Conseil des ministres de la Pologne.
Préparer les élections européennes
Le président devrait par ailleurs s'exprimer sur les prochaines élections européennes, prévues le 9 juin. Où le sujet de la guerre en Ukraine occupe une place centrale. Pour le moment, les sondages montrent un camp présidentiel à la traîne par rapport au Rassemblement national, le parti d'extrême droite qui a succédé au FN, crée par Jean-Marie Le Pen. Avec des positions en les deux partis diamétralement opposés. Marine Le Pen a plusieurs fois été accusée d'être proche de Vladimir Poutine, pointe un article du Midi Libre.
Autre point sensible, l'accord de sécurité conclu entre Paris et Kiev et les rumeurs d'attentat à son encontre.
Éclaircissements sur l'accord de sécurité entre Paris et Kiev
Les députés ont voté pour l'accord de sécurité conclu entre Paris et Kiev pour une durée de dix ans mardi soir. Seuls la France insoumise et le Parti communiste s'y sont opposés et le Rassemblement national s'est abstenu, face à 372 voix "pour". Emmanuel Macron devrait ainsi revenir cette division et expliqué ce projet aux Français
Le président devait se rendre en Ukraine en février afin de signer l'accord de sécurité avec Volodymyr Zelensky. Reporté une première fois autour du 15 mars, ce voyage diplomatique n'a toujours pas eu lieu. Des rumeurs d'attentat ont été lancées par la Russie via un deep Fake réalisé via un IA et démenti par l'Élysée. Sujet sur lequel le chef du gouvernement devrait également intervenir.
Le président de la République devrait revenir sur cet accord et sur son déplacement. Lors de cette interview, il n'est pas exclu que le chef d'État ait à réagir ou soit interrogé à l'actualité récente, à commencer par sa récente déclaration sur la mention de la notion de consentement dans la loi,l'inscription de l'IVG dans la Constitution ou encore l'aide à mourir.