Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Tout a commencé avec une petite annonce sur Le Bon Coin. Une jeune femme de Saint-Maixent-L’Ecole, dans les Deux-Sèvres, a été victime de harcèlement après qu’elle a posté une annonce en 2014 pour chercher du travail. Elle avait laissé ses coordonnées, rapporte La Nouvelle République.
Après la mise en ligne de son annonce, en juillet 2014, la femme a très vite été contactée par une personne se présentant comme une photographe professionnelle à la recherche de modèles.
Les shootings, pour des photos habillées et en sous-vêtements, devaient être rémunérées entre 550 et 2000 euros. Refusant tout d’abord les photos dénudée, elle a cependant accepté de lui envoyer une photo tout habillée.
Mais les demandes de son interlocuteur sont peu à peu devenues de plus en plus exigeantes et les photos de moins en moins habillées. Au bout d’un moment, la prétendue photographe a même demandé à la jeune femme de lui envoyer des clichés érotiques, voire pornographiques.
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Menaces et chantage
Comprenant qu’il y avait anguille sous roche, la victime a décidé de porter plainte. "En l'espace de 3h à la gendarmerie, elle ne recevra pas moins de 100 nouveaux textos ! Sur un ton qui se fait de plus en plus menaçant sur la fin, et vire carrément au chantage", explique La Nouvelle République.
Finalement, le harceleur a très vite été identifié. Agé de 25 ans, l’homme habitait également à Saint-Maixent-L’Ecole et était connu des services judiciaires pour des faits du même ordre.
"Je reconnais, ce n'est pas défendable, depuis je suis une thérapie", a-t-il assuré à la barre du tribunal correctionnel.
L'homme a été condamné la semaine dernière à un an de prison avec sursis, et mise à l'épreuve pendant deux ans avec obligation de soins.