Publié par Rédaction, le 07/06/2017

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L'homme de 40 ans qui a agressé un policier mardi sur le parvis de Notre-Dame, à Paris, est un doctorant de nationalité algérienne. Ceux qui le connaissent le décrivent comme quelqu'un de "discret" et "tout à fait normal".

Au lendemain de l'attaque d'un policier sur le parvis de Notre-Dame, à Paris, la piste terroriste se confirme. Lors de la perquisition dans une résidence étudiante de Cergy (Val d'Oise), mardi soir, une vidéo de revendication et d’allégeance à Daesh a été retrouvée dans le studio de Farid Ikken,  l’auteur présumé de l'attaque. Celui-ci est actuellement soigné dans un hôpital  des suites de ses blessures par balles au thorax.

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Mais ce qui est troublant dans cette attaque survenue hier, c'est le profil de l'agresseur qui a blessé légèrement un policier avec un marteau. En effet, Farid Ikken, âgé de 40 ans - qui s'est revendiqué être "un soldat du califat (Daech, ndlr)" -  est un étudiant en journalisme inscrit à l’université de Lorraine à Metz. Diplômé d’un master en journalisme d’une université suédoise, ce doctorant préparait une thèse sur les médias, notamment d’Afrique du Nord, et a suivi à Paris son directeur de thèse, Arnaud Mercier, professeur d’université à Panthéon-Assas, en 2016, d ’après France Bleu Lorraine Nord.

Un homme "tout à fait normal"

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Ce dernier a témoigné sur LCI, mardi soir et s’est dit "pantois et estomaqué" car, selon lui, "rien ne laissait présager" d’un comportement violent chez un étudiant "engagé dans des valeurs démocratiques" et "doux comme un agneau". Arnaud Mercier n’avait toutefois pas de nouvelles depuis juin 2016. Par ailleurs, les étudiants qui vivent dans la même résidence étudiante que l'agresseur disent ne pas le connaître. Un seul s'est souvenu d'un homme " très discret", qui " habitait là depuis un an et demi ou deux ans". "Ce n'était pas du tout un islamiste avec une grande barbe. Plutôt le genre pantalon en toile et veste, un style de professeur des écoles. Le genre insoupçonnable", a commenté cet homme, pour qui l'assaillant "avait l'air tout a fait normal". 

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