De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Disparition de Sophie Le Tan : des étudiantes invitées chez Jean-Marc Reiser
Dimanche 23 septembre, au micro de BFMTV, Jean-Yves Marc, le doyen de la faculté des sciences historiques de Strasbourg (Bas-Rhin), a complété le portrait de Jean-Marc Reiser, ajoutant encore une note d’effroi. L’homme, principal suspect dans la disparition de Sophie Le Tan, a étudié dans cette faculté, où il a obtenu un master en archéologie. Le quinquagénaire mettait visiblement les étudiantes très mal à l’aise sur les bancs de la faculté : « Depuis que cette affaire est dans le domaine public, un certain nombre d’étudiantes témoignent de comportements qu’elles jugeaient un peu lourds, insistants", témoigne Jean-Yves Marc, visiblement concerné. "Plusieurs d’entre elles ont été invitées à venir chez lui, ou à aller se baigner dans des rivières, choses qu’elles ont bien fait de refuser. Il y en a au moins une d’entre elles qui me disait que lorsqu’elle discutait avec lui, elle se faisait toujours accompagner d'un garçon, parce qu’elle ne le sentait pas."
Disparition de Sophie Le Tan : Jean-Marc Reiser, un homme "imposant physiquement"
Aucun incident n’avait été rapporté, mais des évènements troublants permettent de mieux comprendre l’individu. Lors du stage obligatoire de fouilles archéologiques, Jean-Marc Reiser a vécu trois semaines avec tout un groupe d’étudiants et d’étudiantes. Pour le professeur en charge du groupe, les tensions qui ont alimenté ce stage étaient dues à la différence d’âge. À ce moment-là, la menace n’avait pas été identifiée. Mais depuis, plusieurs étudiantes ont rapporté leur malaise à Jean-Yves Marc : « C'est quelqu'un qui est assez imposant physiquement, grand et massif. Les étudiantes étaient impressionnées et le trouvaient malsain. Elles ne se sentaient pas du tout à l’aise avec lui", rapporte-t-il.
Jean-Marc Reiser a été placé en garde à vue après que la police a découvert des traces de sang appartenant à Sophie Le Tan à son domicile. Les habitants, eux, se mobilisent pour la retrouver, espérant qu’elle soit toujours vivante.