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Aldi tient ses salariés d'une main de fer. C'est en tout cas ce que laissent entendre les récentes consignes données par la direction à ses employés. Les heures non effectuées lors de l'assaut des Kouachi devront être rattrapées, rapporte le Parisien.
Quand le GIGN s’apprêtait à lancer l'assaut contre les frères Kouachi réfugiés dans une imprimerie de Dammartin-en-Goële, certains employés d'Aldi Marché situé à quelques mètres des lieux où les deux frères s'étaient retranchés n'ont pas pu effectuer leurs heures de travail. Quelques-uns se rendant au travail étaient bloqués par des barrages, quand d'autres ont tout simplement été évacués à 16h20, juste avant l'assaut.
Pas de circonstance exceptionnelle
Alors qu'ils auraient pu s'attendre à un aménagement du fait des circonstances rarissimes de cette journée, la direction en a décidé autrement. La quinzaine de salariés n'ayant pas réalisé ses sept heures de travail devra donc les rattraper.
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"On ne peut pas sortir tout de suite, on n'a pas fait nos sept heures"
Interrogée par nos confrères du Parisien, Laurence Moissard, déléguée du personnel CFTC s'est dite scandalisée. "Je suis scandalisée, on quitte les lieux par mesure de sécurité et on nous retire le temps en dessous des sept heures". Et même d'ironiser : "Il aurait fallu qu'on dise au GIGN : attendez, on ne peut pas partir tout de suite, on n'a pas fait nos sept heures !". En ce qui concerne les salariés qui n'ont pas pu rejoindre leur lieu de travail, elle ajoute : "Eux, on leur a carrément enlevé leur sept heures du compteur".
La direction a quant à elle confirmé que les absents devraient rattraper leurs heures, tout en précisant qu'aucune réduction de salaire n'était envisagée.
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