La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Le procureur de la République de l’Aveyron, Yves Delpérié, a décidé de poursuivre en justice les automobilistes qui donnent la localisation des radars sur le réseau social Facebook. "Je suis réveillé toutes les nuits car des gens se tuent sur la route. C'est lamentable que certains préviennent de l'installation de radars", a ainsi déclaré, en colère, le procureur.
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10 comparutions en correctionnel
Ainsi, pour "avoir utilisé un appareil ou un dispositif de nature à détecter les radars", pas moins de 10 automobilistes sont convoqués devant le tribunal correctionnel le 9 septembre prochain. Si ces poursuites font office de jurisprudence, les gendarmes et les forces de l’ordre considèrent ces pages Facebook comme une entorse au règlement, une manière de contourner le dispositif.
L’action menée par le procureur aveyronnais a par ailleurs recueilli les soutiens des associations de luttes contre la violence routière : "la démarche du procureur de l'Aveyron est courageuse. J'attends avec impatience le jugement de condamnation de ces réseaux asociaux", a ainsi déclaré à Var Matin, Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière. Et pour cause, ces groupes sont une véritable question de sécurité routière étant donné que cela suppose l’utilisation des téléphones au volant par les conducteurs adeptes de ces groupes.
L’association 40 millions d’automobilistes s'oppose à ces groupes. Selon eux, la dénonciation des contrôles de police "permet à un jeune de continuer à rouler ivre au volant et risque d'entraîner sa mort un peu plus loin sur la route" a expliqué, toujours à Var Matin, le directeur de l'association.
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