De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
6 mois jour pour jour après la disparition de sa femme Delphine Jubillar, Cédric a été placé en garde à vue ce 16 juin 2021. Jusqu’ici, l’artisan peintre avait été entendu en "qualité de partie civile" par les magistrats instructeurs en charge de l'enquête ouverte pour "enlèvement, détention ou séquestration". S’il a jusqu’ici toujours clamé son innocence, les incohérences dans son récit ont poussé les enquêteurs à son arrestation, ainsi qu’à celle de sa mère et de son beau-père. Selon les gendarmes, un puissant mobile aurait pu mener Cédric Jubillar au meurtre.
Affaire Jubillar : une nouvelle vie, avec un autre homme ?
Ce jeudi 17 juin, Le parisien a publié un témoignage qui pourrait être crucial dans l’enquête. L’amant de l’infirmière de 33 ans, disparue le 16 décembre 2020 dans le Tarn, a en effet révélé d’importantes informations. L’homme marié, surnommé le "confident de Montauban", entretenait une relation avec Delphine Jubillar, elle-même en instance de divorce, depuis plusieurs mois. Ils s’étaient rencontrés sur internet six mois avant les faits et envisageaient de refaire leur vie ensemble. Ce père d’un enfant, résidant à Montauban et mis hors de cause par les enquêteurs, évoque une symbiose naturelle entre deux êtres. "Je lui disais souvent que notre relation était comme une évidence, Delphine me reprenait et disait : Non, c’est une providence", a-t-il confié au quotidien francilien.
L’idée de cette nouvelle vie, avec un autre homme, serait-elle la cause de sa disparition ? Cédric Jubillar a-t-il vu les messages que ces derniers s’échangeaient ?
Delphine Jubillar : "Nous avions le projet de nous installer ensemble d'ici au printemps"
"Nous échangions des tonnes de messages écrits par le biais d’une messagerie et nous passions aussi des heures au téléphone. Nos conversations portaient sur des sujets très personnels et profonds et puis aussi sur des choses plus légères", a indiqué l’amant. Et de poursuivre :
"Nous avions clairement évoqué le projet de nous installer ensemble d'ici au printemps, mais sans brusquer les choses et sans faire de mal à nos partenaires respectifs. Nous pensions vivre près d’Albi, idéalement dans une ferme avec un poulailler. Quitte à s’installer d’abord chacun de notre côté pour y aller progressivement… Nous avions le sentiment, l’un comme l’autre, de toucher du doigt le bonheur et c’est ce que nous n’arrêtions pas de nous dire."
Le soir de sa disparition, ils échangeaient encore au téléphone. Un message troublant intéresse d’ailleurs particulièrement les enquêteurs…
Delphine Jubillar : une photo d’elle "en tenue de nuit" envoyée juste avant sa disparition
Toujours dans Le Parisien, l’homme dévoile que Delphine Jubillar lui aurait envoyé, le soir du 15 décembre, une photo d’elle "en tenue de nuit, douchée et prête à aller se coucher", peu avant 23h.
"Le confident de Montauban" serait donc la dernière personne à avoir échangé avec l’infirmière par téléphone, la nuit de sa disparition. Ce cliché est à présent un élément crucial de l’enquête. Cette nuit-là, il était à son domicile près de Montauban, à environ 70 km de Cagnac-les-Mines.