Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
L’enquête se poursuit dans la plus grande discrétion. Les gendarmes continuent de fouiller le village de Cagnac-les-Mines (Tarn) et ses environs, plus d’un mois et demi après la disparition de Delphine Jubillar. Où se trouve l’infirmière de 33 ans, mère de deux enfants ? Après plusieurs semaines de recherche, les enquêteurs ne peuvent toujours pas apporter de réponse aux proches de la jeune femme, pour qui l’attente est de plus en plus difficile. Delphine Jubillar aurait quitté le domicile familial dans la nuit du 15 au 16 décembre, pour une raison qui demeure inexpliquée.
Affaire Jubillar : "Aucune hypothèse n'est crédible"
La jeune femme affiche un sourire rayonnant sur les photos qui ont été placardées dans le village et sur celles diffusées par les chaînes de télévision. Ses amis et sa famille la décrivent comme une femme "bien dans ses baskets", qui aime son métier d’infirmière et qui a placé ses deux enfants au centre de sa vie. Son couple bat de l’aile depuis plusieurs mois mais elle peut compter sur des amies fidèles, une fratrie soudée et des cousines dont elle est proche.
Ces dernières, avec certaines de ses amies, se sont portées partie civile et sont représentées par Me Philippe Pressecq. Interrogé par Paris Match, il affirme qu’"aucune hypothèse n’est crédible" pour ses clients : "L’acte d’un rôdeur ? C’est invraisemblable. Le mari ? Ils n’y croient pas. Un amant ? Non plus. Elle se serait alors volatilisée ? C’est impensable". Avant de disparaître, Delphine Jubillar venait d’entamer une période de congés et préparait les derniers détails pour fêter Noël en famille. Elle avait même un rendez-vous important le lendemain de sa disparition.
Affaire Jubillar : ce rendez-vous prévu avec ses amies
Lorsqu’il parle des amies et des cousines de Delphine Jubillar qu’il représente, Me Philippe Pressecq explique à Paris Match qu’"elles sont intimes avec Delphine, vivent à proximité de chez elle et appartiennent à son environnement quotidien". Il rappelle que "certaines l’avaient vue le jour de sa disparition", ajoutant : "Le lendemain elles devaient toutes se retrouver pour partager ce qu’elles appellent ‘un café copine’". Un nouvel élément qui s’ajoute à la chronologie de l’affaire et qui, pour les proches de la jeune femme, rend difficilement concevable un départ volontaire.
Affaire Jubillar : quelle chronologie ?
La chronologie de la nuit du 15 au 16 décembre est difficile à remonter pour les enquêteurs de l’affaire Jubillar. Comme l’explique Me Philippe Pressecq à Paris Match, "le seul fait valable est la présence de Delphine dans la maison pour coucher la petite à 20 heures puis le garçon plus tard dans la soirée". Entre le coucher de son fils et le réveil de son mari à 4 heures du matin… On ne sait pas ce qu’il s’est passé. Des chiens policiers ont bien remonté la trace de la jeune femme, mais la piste flairée s’arrête "à quelques centaines de mètres du domicile, subitement", précise l’avocat. "D’une certaine façon, la piste reniflée par les chiens jusqu’à cet endroit corrobore le fait qu’elle soit sortie de la maison. Après on ne sait pas", conclut-il.