De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Protéger en priorité les plus vulnérables et ceux qui s'en occupent", rappelait Dominique Le Guludec, la présidente de la Haute autorité de santé, ce lundi 30 novembre 2020. L'organisme travaille actuellement à la préparation de la campagne de vaccination contre l'épidémie de coronavirus CoViD-19. Hélas, si compréhensible puisse sembler cette décision, elle implique dans l'immédiat l'impossibilité d'accès aux différents vaccins pour certains.
Les mineurs, explique LCI, constituent en effet les "grands absents de la stratégie de vaccination française". Tous, autant qu'ils sont, n'auront pas le droit d'acheter de vaccin pour se protéger de l'épidémie. Il n'y a cependant pas là de volonté de les écarter du processus : cette de facto interdiction résulte en vérité d'une absence d'études relatives à la façon dont ils réagissent à l'agent injecté.
"Aujourd'hui, en l'état des connaissances, nous ne savons pas si ces vaccins empêchent de transmettre le virus, quand nous le saurons, la stratégie pourrait être revue", a aussi concédé Dominique Le Guludec.
L'interdiction sera-t-elle levée à terme ?
"Il est souhaitable qu'il y ait rapidement une autorisation de mise sur le marché pour les moins de 18 ans. Il faut espérer que des études soient menées rapidement car il y a certainement des enfants qui ont des comorbidités avec un risque peut-être moins important que certains adultes ou publics vulnérables, mais plus élevés que d'autres enfants", insiste pour sa part Daniel Floret, le vice-président du Comité technique des vaccinations (CTV), dont les propos sont repris par la chaîne d'information. Cette absence d'autorisation devrait donc, à terme, être levée.