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INTERVIEW. Noëlle Châtelet, écrivaine et présidente de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), se confie le suicide de sa mère mais également sur son combat sur le droit à mourir.
Et surtout, la santé. Les Français ont trinqué à la nouvelle année il y a tout juste une semaine, se souhaitant le meilleur pour les 12 prochains mois et espérant que l’épidémie de Covid-19 sera bientôt derrière eux. De nombreux médecins et scientifiques ont d’ores et déjà prévenu que les premiers moments de 2021 ressembleront à 2020, avec un virus qui continue de circuler malgré le démarrage de la campagne de vaccination en France. Les derniers chiffres sur la pandémie ont de quoi inquiéter, alors que plus de 20 000 nouveaux cas ont été enregistrés ces dernières 24 heures. Les rassemblements en famille lors des fêtes de Noël commencent-ils à montrer leurs effets ?
Le rebond épidémique est particulièrement virulent dans l’est du pays, avec une carte de l’Hexagone qui semble coupée en deux. 15 départements sont d’ores et déjà soumis à de nouvelles restrictions avec un couvre-feu qui débute à 18 heures et non plus à 20 heures, comme c’est le cas sur l’ensemble du territoire. Les voici : les Ardennes, la Marne, la Meuse, la Meurthe-et-Moselle, la Moselle, les Vosges, la Haute-Marne, la Haute-Saône, le Territoire de Belfort, le Doubs, le Jura, la Saône-et-Loire, la Nièvre, les Hautes-Alpes et les Alpes-Maritimes. Sans surprise, ils se situent tous dans des régions de l’est de la France, que ce soit dans le nord du pays ou dans le sud.
Si le rebond épidémique est important dans ces départements, ils ne sont pas les seuls à faire face à une situation difficile. Le site CovidTracker a développé un outil permettant de comparer les deux vagues du virus dans les différents territoires. Lorsqu’on regarde le nombre d’hospitalisations liées au Covid-19, on se rend compte que 48 départements sont toujours, au 6 janvier 2021, dans une situation plus difficile que lors du pic de la première vague. Consultez la liste.
La seconde vague a touché certains départements plus durement que d’autres. Une quarantaine d’entre eux font toujours face à un niveau d’hospitalisations plus haut que lors de la première vague du coronavirus. Les voici.
Quel est le risque pour tous ces départements ?
Certains départements sont actuellement dans une situation pire qu’au printemps, mais cela ne signifie pas qu’ils affichent les pires chiffres de l’épidémie. Parmi les territoires cités, certains n’ont que quelques dizaines de malades en réanimation et font même partie des départements qui s’en sortent actuellement le mieux. Ayant été beaucoup moins touchés par la première vague, ils font tout simplement face à une seconde vague plus importante, qui n’est pas encore terminée en ce début d'année. Les services hospitaliers de ces départements font donc face à une situation plus compliquée qu’au printemps dernier.
Au contraire, d’autres départements affichent un nombre d’hospitalisations bien supérieur, mais ils ne figurent pas dans cette liste car la situation actuelle est meilleure que lors du pic de la première vague. Leurs services hospitaliers restent sous tension, mais moins que lors de la première vague de coronavirus.
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