De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le mot déconfinement reste tabou. L’exécutif préfère parler d’"adaptation" ou encore "d’allègement du confinement".
"Nous ne sommes pas du tout au déconfinement, on en est même loin. On parle d'une adaptation éventuelle du confinement à partir du 1ᵉʳ décembre si la situation sanitaire nous le permet", a d’ailleurs indiqué le porte-parole du gouvernement lors du compte rendu d’un conseil des ministres cette semaine, rapporte l’AFP. "Il y aura encore des étapes, le confinement se poursuivra à partir du 1ᵉʳ décembre y compris s'il doit être adapté", a ajouté Gabriel Attal.
Alors qu’Emmanuel Macron doit s’exprimer ce mardi 24 novembre à 20h, le déconfinement généralisé comme en mai semble bel et bien écarté. Quant à la question de la réouverture des commerces dits non essentiels, Jean Castex a rappelé ce vendredi 20 novembre, durant une visite dans le Finistère, que "cette mesure n’est pas une mesure punitive ; elle vise à limiter les déplacements. Si la situation sanitaire s’améliore, il ne faut surtout pas relâcher nos efforts. L’exécutif verra la semaine prochaine, dans quelle mesure nous pourrons passer à une nouvelle étape, autour du 1ᵉʳ décembre", rapporte Ouest France.
Un "déconfinement" par paliers
Le Premier ministre semble avoir une idée précise de ce que pourrait être un confinement allégé. Il envisagerait une progression prudente, par paliers et a d’ailleurs souhaité en discuter avec les chefs des partis et responsables des groupes parlementaires, dès son retour à Paris.
La visioconférence, programmée à 17h, a duré 3 heures. Qu’en est-il sorti ? Quel scénario est envisagé ? Les annonces du chef de l’Etat ont-elles été dévoilées ?
Allègement du confinement : une différenciation par région envisagée
Le Premier ministre "a écouté chacun de nous, les remontées du terrain que nous lui avons faites, sans dévoiler les annonces que le Président fera mardi soir", a confié à un des participants joint par SMS. Et d’ajouter : "Il a, par ailleurs, refusé de valider la réouverture des commerces le samedi 28 novembre. Il a également rouvert l’idée d’un Ouest Franceallègement du confinement différencié par région."
Après ce long échange et depuis Matignon, Gabriel Attal a pris la parole. "La discussion a été longue, sereine et constructive". Jean Castex rencontrera par ailleurs les partenaires sociaux ce lundi 23 novembre 2020. A quelles questions devra de son côté répondre le président de la République lors de son allocution, très attendue ?
"Déconfinement" : les questions auxquelles devra répondre Emmanuel Macron
Notre quotidien repose actuellement entre les mains du gouvernement, qui prend des décisions en fonctions des données épidémiologiques. Que va-t-il advenir des fêtes de fin d’année ? Les commerçants pourront-ils rouvrir avant le 1ᵉʳ décembre ? Emmanuel Macron va devoir, entre autres, répondre à ces questions.
Si l’on est sûr qu’il n’y aura pas déconfinement généralisé, mais bel et bien un allègement du confinement, qu’impliquera-t-il ? Il y aura-t-il un couvre-feu comme le préconise le Conseil scientifique, devra-t-on toujours remplir une attestation ?
Le chef de l’Etat devra également faire le point sur les dates de réouverture des bars et restaurants, des cinémas, des lieux de culte, et de mise en place d’un vaccin.