Covid-19 : Jean-François Delfraissy prévoit un pic épidémique "autour de Noël"IllustrationIstock
Alors que les contaminations et les hospitalisations liées au Covid-19 grimpent en flèche, les autorités sanitaires alertent sur la cinquième vague qui submerge la France. Le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, estime que le pic de ce nouveau rebond épidémique devrait survenir au moment des fêtes de fin d'année. Détails.

Une cinquième vague épidémique menace l'Hexagone.  Selon le dernier rapport épidémiologique de l'Agence nationale de santé publique, publié le 18 novembre, on constate une intensification de la circulation du Covid-19 en France continentale, ainsi qu'une tendance à l’augmentation des nouvelles hospitalisations. L'organisme note que le taux d'incidence, soit le nombre de personnes testées positives pour 100 000 habitants, est en forte augmentation dans toutes les régions et dans toutes les tranches d'âge.

Lors d'un colloque organisé par l'Ordre des pharmaciens à Paris, Jean-François Delfraissy a tiré la sonnette d'alarme face à la forte résurgence épidémique constatée depuis plusieurs semaines. Le président du Conseil scientifique Covid-19 estime que l'on pourrait monter "jusqu'à 1 000, voire 1 500 hospitalisations par jour" pour les fêtes de fin d'année. Ce pic épidémique, qui pourrait submerger les hôpitaux pendant plusieurs semaines, devrait avoir lieu "autour de Noël" selon l'immunologue. 

"Il va falloir remettre des restrictions"

Face au scénario sombre qui se dessine, le médecin est formel : la cinquième vague ne pourra pas être surmontée si le gouvernement ne durcit pas le ton. "Le vaccin ne suffira pas, il va falloir remettre des restrictions comme le port du masque", affirme Jean-François Delfraissy. 

Selon les informations du Parisien, le Conseil scientifique a plaidé pour l'élargissement de la troisième dose à l'ensemble de la population adulte, "six mois après la primo-vaccination". Une mesure qui pourrait "limiter le ralentissement de la cinquième vague sur le système de soin" et "limiter le risque de reprise de l'épidémie au printemps 2022 chez les plus jeunes". 

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