La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Les contaminations au Covid-19 sont-elles favorisées par le temps qu'il fait dehors ? Le débat n'est pas encore clos, mais plusieurs études ont montré ces derniers mois qu'il pouvait exister un lien entre la météo et la circulation du coronavirus. Pour l'heure, il est quasiment impossible de savoir si l'ensoleillement affiché dans votre département, la baisse des températures ou l'humidité de l'air vous font courir un risque plus important. C'est pourtant l'objectif affiché par la société Predict Services, qui alertera bientôt les Français d'une circulation plus importante du Covid-19, liée à la météo.
Covid-19 : une pastille pour vous alerter en temps réel
Comme l'explique BFMTV, cette filiale de Météo France a publié une étude à la fin du mois de décembre établissant un lien entre la diffusion des gouttelettes d'une personne infectée et le temps qu'il fait. Grâce à son indicateur IPTCC (Index Predict De Transmissivité Climatique du Covid-19), la société sait désormais comment les gouttelettes infectées se difussent dans l'air. Ces dernières se propagent plus lorsque la température est entre 6°C et 7°C et que le taux d'humidité de l'air est compris entre 60% et 80%.
Grâce à cet outil, Predict Services va pouvoir alerter les utilisateurs de l'application MyPredict, dès la fin du mois de mai. D'après BFMTV, une pastille s'affichera en temps réel sur le smartphone des utilisateurs dès que les conditions climatiques favoriseront la circulation du Covid-19. Alix Roumagnac, président de Predict Services, précise que "l'idée est d'inciter aux mesures de prévention et de précaution lorsque la situation est propice, pas de pousser à la légèreté lorsque la situation est normale".
Pourtant, selon l'épidémiologiste Antoine Flahault, la météorologie n'est pas un facteur suffisant. Interrogé par la chaîne d'informations, il explique que "c'est plutôt la pollution, liée à des conditions météorologiques particulières, plutôt que la température et l'humidité, qui est à l'origine de l'augmentation des transmissions".