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Le retour des beaux jours et de la chaleur constituait une lueur d’espoir. Pourtant, parier sur des seules températures élevées pour limiter la propagation du coronavirus semble illusoire. Si différentes études ont été menées sur les effets du changement climatique sur le Covid-19, les résultats restent, pour l’heure, contradictoires. D’après un rapport établi par les Académies américaines des sciences, de l'ingénierie et de la médecine, les données sont également trop limitées.
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Coronavirus : un changement de climat ne nous sauvera pas
"On ne doit pas supposer que nous allons être sauvés par un changement de climat", a confié Anthony Fauci, directeur de l'Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses, dans l’émission Good Morning America du jeudi 9 avril. "Vous devez supposer que le virus va continuer à faire son travail."
Bien que la grippe et d'autres coronavirus n'aient, dans le passé, pas survécu à des températures chaudes, il n’y a, pour le moment, aucune certitude que le Covid-19 réagisse de la même façon, rapporte Business Insider.
Selon quelques études, une élévation de la température ou de l'humidité engendrait une chute de l’ expansion du virus. Toutefois, d’après le rapport des Académies américaines, les données qui ont servi de base n’étaient pas optimales.
L'un des premiers examens effectués dans la province chinoise du Hubei, stipule qu'à chaque degré Celsius supplémentaire relevé à des niveaux d'humidité relativement élevés, les cas quotidiens confirmés chutaient de 36 à 57%. Or, ces résultats n’ont pas été confirmés dans l’ensemble de la Chine continentale.
Que peut-on alors conclure ?
C oronavirus : des variables non intégrées aux études
D’après les résultats d’une autre étude, 90% de la transmission mondiale jusqu'au 22 mars s'est effectuée sous des températures allant de 3 à 17 degrés Celsius. Les capacités de test et les mesures politiques prises n’ont en revanche pas été intégrées aux données.
"Certaines données soutiennent une diminution potentielle des cas lors de saisons plus chaudes et plus humides, mais elles sont toutes très limitées", précise le rapport.
"Étant donné que les pays qui connaissent actuellement un climat 'estival', comme l'Australie et l'Iran, connaissent une propagation rapide du virus, il ne faut pas supposer une diminution des cas avec une augmentation de l'humidité et de la température ailleurs."
Allons-nous alors devoir cohabiter longuement avec le Covid-19 ?
Coronavirus : "La vie ne sera plus aussi insouciante qu'avant"
Pour François Bourdillon, ex-haut fonctionnaire du ministère de la Santé, "la vie ne sera plus aussi insouciante qu'avant", confie-t-il à Challenges, en rebondissant sur le dernier discours d’Emmanuel Macron.
Il estime d’ailleurs que la menace du coronavirus va perdurer en France plusieurs mois, voire plusieurs années.
"Le président de la République nous a aussi annoncé que nous allions devoir apprendre à vivre avec le virus et à agir en tenant compte des incertitudes pour l’avenir. C’est très vrai, la vie ne sera plus aussi insouciante qu’avant", prévient-il.
Et d’ajouter : "Les Français vont devoir s’habituer à vivre avec le coronavirus. L’épidémie est mondiale et pourrait repartir dans quelques mois ou années dans n’importe quelle région du monde, puis se propager à nouveau. Même si un vaccin est trouvé, on ne sera pas jamais prémuni contre tout risque épidémique. Il y a de fortes chances que le COVID19 devienne une maladie récurrente à l’image de la grippe saisonnière."