![Tubiana, Trump, Jagger & Richards… Quoi de neuf ce mardi 16 juillet 2024 ?](/files/styles/pano_m/public/images/diaporama/6/1/1/2967116/vignette-focus.jpg?itok=ZQVi24QG)
Laurence Tubiana, proposée comme Première ministre, ne fait pas l’unanimité au sein du NFP; Donald Trump plus combatif que jamais après la tentative d’assassinat; une saison des feux de forêts qui démarre...
"Nos données illustrent la manière dont l’exploitation de la faune sauvage et la destruction de l’habitat naturel sous-tendent les transferts de maladies, nous confrontant au risque de maladies infectieuses émergentes", expliquent sans ambages ces chercheurs de l'école vétérinaire de l'Université de Californie pour qui le genre humain est de toute évidence responsable de sa propre contamination au coronavirus. Ils ont publié leurs conclusions dans le magazine spécialisé en sciences biologiques Proceedings of the Royal society.
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En effet, rapporte Sud-Ouest, ils ont étudié 142 cas de "zoonoses" virales, c'est à dire les pathologies transmises de l'animal à l'Homme, et ont fini par en conclure que l'activité humaine n'est pas sans impact.
Les scientifiques constatent que parmi les hôtes les plus récurrents, on retrouve les primates, les chauve-souris et les rongeurs. Les animaux domestiques sont également concernés. Toutes les espèces sauvages menacées, "dont les population sont en baisse en raison de l'exploitation et de la perte d'habitat partagent plus de virus avec les humains", affirment-ils encore.
"Nous modifions les territoires par la déforestation, la conversion de terres pour l’agriculture, l’élevage ou la construction. Ceci augmente la fréquence et l’intensité des contacts entre l’humain et la faune sauvage, créant les conditions idéales pour des transferts viraux", précise Christine Jonshon, qui a dirigé l'étude, laquelle – insiste Sud-Ouest – a été réalisé avant l'épidémie de coronavirus qui nécessite la mise sous cloche du pays.
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