Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Depuis dimanche 1er mars 2020, ils sont dorénavant 130. De plus en plus de cas de coronavirus Covid-19 sont recensés sur le sol français, rapporte le Huffington Post. Une situation dont le supermarché de la ville de Lanester, située en Bretagne, a pensé pouvoir profiter. Ce qui indigne d'ailleurs les internautes, dont plusieurs accusent le magasin d'alimenter une "psychose autour du virus".
Pourquoi ? Un panneau a été installé dans les allées du magasin avec l'inscription suivante : "peut-être faut-il stocker des pâtes et du riz". Ce message a été repris plusieurs fois sur Twitter, notamment, provoquant un sentiment de malaise, en général, chez les internautes.
Il est également accentué par le fait que, la version papier de Ouest-France, a réalisé un article en interrogeant le gérant du magasin sur son choix, alors que les rayons de certains magasins de l'Oise ont subi les nombreux assauts de consommateurs venus faire des réserves de nourritures.
"Cette fois, si l'épidémie liée au coronavirus se développe, nous avons préféré mettre en tête de rayons des produits types pâte et riz, non-périssables", justifie-t-il. "Il est bien évident que, vu le prix de vente de ces produits de marque repère, notre but n'est pas de faire du chiffre", poursuit ensuite le gérant.
Dans ce même article, le directeur du magasin précise que quinze palettes ont été commandées. Il ajoute aussi que ce n'est pas la première fois que ses stocks sont dévalisés. "Lors de certaines grèves EDF, nos rayons bougies ont été dévalisés, tout comme les pompes de la station-service".
Un supermarché habitué des messages alarmistes
Le magasin n'en est pas à son coup d'essai. En janvier 2019, il protestait vigoureusement contre la mise en place de la loi Egalim, sur l'agriculture et l'alimentation, qui forçait, entre autres, l'augmentation de marge de certains produits. Encore une fois à travers une affiche "coup de gueule", qui avait été installée dans une allée du magasin.