De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
C’est une piste sérieusement étudiée par les scientifiques. Et si notre groupe sanguin nous exposait davantage à être contaminé par le coronavirus Covid-19 ? Alors que le virus continue sa progression dans le monde, particulièrement en Europe et aux Etats-Unis, les chercheurs multiplient les études afin de mieux comprendre ce virus et ses conséquences. D’après les derniers travaux de scientifiques chinois, un groupe sanguin en particulier serait plus exposé au coronavirus Covid-19. Ces personnes présenteraient un taux d’infection plus important que les autres mais auraient aussi tendance à développer des formes plus grave de cette infection, explique l’étude publiée sur le site Medrxiv.org.
Coronavirus : quel est le groupe sanguin le plus sensible ?
Comment établir un lien entre le groupe sanguin d’un patient et le risque d’infection au virus ? Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont relevé le groupe sanguin de 3 694 habitants non contaminés de la ville chinoise de Wuhan, considérée comme le berceau de l’épidémie. Comme l’explique Cnews, 33,84% de ces personnes appartenaient au groupe O, 32,16% au groupe A, 24,90% au groupe B et 9,10% au groupe AB. Ils se sont ensuite intéressés à 1 775 patients d’un hôpital de Wuhan qui venaient d’être testés positifs au coronavirus. D’après leurs résultats, 37,75% d’entre eux appartenaient au groupe sanguin A, 26,42% au groupe B, 25,80% au groupe O et 10,03% au groupe AB.
Si les résultats de ces chercheurs chinois doivent encore être approfondis, les premières conclusions sont donc que les personnes de groupe sanguin A seraient plus exposées au coronavirus Covid-19. Quel groupe sanguin présente le moins de risques ?
Coronavirus : quel est le groupe sanguin le moins touché ?
Comme l’explique Futura Sciences, les personnes de groupe sanguin A ont un taux de mortalité 20% supérieur à celui des autres groupes sanguins, d’après les résultats des scientifiques chinois. Les patients du groupe sanguin O ont, au contraire, un taux de mortalité inférieur de 33%. Des différences qui persistent, même en excluant d’autres facteurs tels que l’âge et le sexe. Résultat, comme l’écrivent les scientifiques à l’origine de l’étude, "les personnes du groupe sanguin A pourraient avoir besoin d’une protection individuelle particulièrement renforcée pour réduire les risques d’infection". Mais comment expliquer ces différences ? Des chercheurs avaient, semble-t-il, trouvé la réponse dans les années 2000.
Coronavirus : pourquoi une telle différence ?
Comment expliquer une telle différence entre les groupes sanguins ? Lors de l’épidémie SRAS de 2003, des chercheurs avaient déjà montré que les personnes de groupe O avaient moins de risques de contracter la maladie, rappelle Futura Sciences. D’après une étude de l’Inserm publiée en 2008, "les anticorps anti-A assurent une protection naturelle contre le virus". Or, les anticorps anti-A sont absents chez les personnes de groupes sanguins A et B, mais présents chez celles de groupe O. Dans l’Hexagone, 44% des Français sont de groupe A, 42% de groupe O, 10% de groupe B et 4% de groupe AB.