De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Il s'appelle Amirouche Hammar et il a 43 ans. Cet homme, qui vit à Bobigny en Seine-Saint-Denis, est un des rescapés du coronavirus. Un profil qui pourrait sembler presque banal compte tenu des temps qui courent mais qui, en vérité, est très particulier. Et pour cause ! Ce père de famille aurait contracté la maladie en décembre 2019... Sois environ un mois avant les trois premiers cas officiellement répertoriés.
En pratique, Amirouche Hammar commence à ressentir une forte fièvre à compter du 20 décembre 2019, rapporte France Bleu. "Je pensais que c'était une grippe saisonnière. J'avais décidé de me soigner comme d'habitude avec du miel, du citron et du doliprane", raconte-t-il. Inutile de dire que, contre le Covid-19, cette solution ne s'est pas avérée très efficace. Rapidement, il éprouve de fortes douleurs thoraciques et se met à cracher du sang. Il devra être placé en réanimation trois jours durant après avoir été hospitalisé de toute urgence à l'hôpital Jean Verdier, à Bondy.
Aujourd'hui, le quadragénaire estime être un "miraculé". Il faut dire que, tout récemment, le chef des services de réanimation de l'établissement où il fut hospitalisé l'a contacté. "Il m'a dit que j'étais positif au Covid-19 en décembre et que j'étais le seul parmi les patients admis pour une pneumonie, à l'époque, donc que j'étais le patient zéro", raconte le rescapé.
Comment être sûr de qui est le patient zéro ?
Si le professeur Cohen, en charge des services de réanimation de l'hôpital de Bondy s'autorise une telle affirmation, c'est parce qu'il a décidé, avec son équipe, de réanalyser les échantillons congelés d'une quinzaine de patients admis entre décembre et janvier pour une pneumonie. Ce sont les résultats de cette étude qui ont permis d'en arriver aux conditions précédemment évoquées.
"En décembre, je ne savais pas. Je suis sorti faire les courses au centre commercial, au marché, j'ai emmené les enfants à l'école, accueilli la famille à la maison alors oui, peut-être que j'en ai contaminé d'autres", reconnaît le père de famille qui ne revenait pourtant pas de Chine. Il pense que sa femme aurait pu lui passer le virus. Elle travaille dans une poissonnerie de grande surface et est mécaniquement amenée à rencontrer bien des clients...