De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
C'est une première en France. Un confinement local a été annoncé dans les Alpes-Maritimes, alors que la circulation du virus fait rage dans le département. Sur le littoral, soit la zone allant de Menton à Théoule-sur-Mer, il sera donc formellement interdit de circuler le week-end. Cela vaut du vendredi soir, 18 heures, jusqu'au lundi matin, 6 heures. Cette lourde décision fait suite à une résurgence importante de l'épidémie dans le département, le taux d'incidence étant supérieur à 700 cas positifs sur 100 000 habitants.
Ces mesures risquent-elles d'être élargies à un plus grand nombre de départements ? Rappelez-vous : en octobre dernier, le couvre-feu n'était imposé qu'à quelques métropoles avant de s'élargir puis de se généraliser. Aujourd'hui, le gouvernement semble vouloir miser sur des mesures plus locales, et donc plus adaptées à la situation de chaque territoire. Dans les colonnes de BFMTV, un conseiller de l'exécutif juge démesuré l'idée immédiate d'un reconfinement total du pays. "On ne peut pas décider de confiner tout le pays en se basant sur quatre jours de hausse des contaminations", explique-t-il. "Il y a une extrême vigilance mais pas de panique", ajoute un second conseiller.
Quels sont les départements en mauvaise posture ?
À quels territoires ce reconfinement de fin de semaine pourrait-il être imposé ? Le maire de Dunkerque, par exemple, demande à être reçu par le Premier ministre Jean Castex pour un "examen d'urgence". Selon Le Parisien, le nord et le sud-est du territoire sont extrêmement touchés par la recrudescence des cas de Covid-19. Si le gouvernement décidait d'appliquer les mesures territorialisées à de nouveaux départements, il pourrait se tourner vers ceux-ci, chez qui le taux d'incidence est supérieur à 200. Découvrez-les dans notre diaporama.