
Retour sur les grandes étapes de l'enquête depuis le jour de la disparition mystérieuse du petit Émile dans un petit village des Alpes-de-Haute-Provence.
Le ton était donné. Acide. Et l'humoriste en remettait parfois une couche sur le sujet dans ses chroniques télé...
Tristane Banon a publié aujourd'hui sur L'Express.fr une lettre ouverte, intitulée "Nicolas Bedos, mon 'Meilleur' ennemi", dans laquelle elle lui répond tout de go : "Sois heureux, satisfait, comblé... ça y est, je t'ai ENFIN remarqué ! Un an que tu me fais des signes désespérés, un an que tu me chroniques dans Marianne, m'apostrophes chez Ruquier, me dézingues chez Toussaint, tout ça dans le but, tu as fini par l'avouer sur France 2, de m'inviter à déjeuner. (...) Mais Nicolas, sais-tu qu'il y a des méthodes plus simples que d'aller faire la pute mythomane dans la lucarne pour qu'une fille te remarque ?" débute-t-elle.
Assurant n'avoir jamais déclaré que Nicolas Bedos était "son meilleur ami", Tristane Banon relate sa version des faits : "Je me souvenais vaguement d'un garçon croisé ivre dans un bar à la mode, tu partageais alors la vie d'une brune qui ne pouvait pas être ta mère mais n'avait plus l'âge d'être ta sœur, et tu hurlais qu'elles faisaient 'toutes chier à vouloir faire des mioches, ces pétasses de bonnes-femmes !'" écrit-elle.
"Ecris-tu ce que tu crois, ce que tu sais, ce dont tu rêves, ce que tu désires ? Car enfin, le minimum serait de prévenir le lecteur, qu'il sache où il va. J'ai bien compris que tu tuerais ton père pour un bon mot, non content de l'avoir achevé à répétition sur scène ; mais à bientôt 33 ans, l'âge christique, penses-tu parfois aux conséquences de tes conneries si bien écrites ?" s'interroge-t-elle.
En fin de lettre, Tristane Banon finit par accepter un dîner avec Nicolas Bedos : "Déjeunons puisque tu le souhaites, mais alors sois chic, choisis-nous au moins une bonne adresse ! "