De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une étude parue dans le Journal of the Royal Society Interface et rapportée par Slate démontre la pertinence de l'observation des comportements des utilisateurs de téléphones portables dans un contexte économique et social de chômage.
Les chercheurs ont choisi pour objet d'étude une usine de pièces automobiles dans un pays européen dont le nom n'a pas été dévoilé. L'expérience a duré près de quinze mois.
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Cette usine a licencié 1 100 salariés dans une ville de 15 000 habitants. Durant la période de l'étude, les scientifiques ont analysé les données des appels de 2 000 habitants de la ville ainsi que leur géolocalisation. Ils ont choisi un opérateur téléphonique qui concentre 15 % des parts de marché dans le pays.
Une analyse des données d'appels et de localisation a également été effectuée auprès d'un groupe de panel d'habitants du pays "qui a servi de groupe de contrôle", rapporte le journal.
Des changements chez les personnes licenciées
Les scientifiques ont ainsi pu constater "des changements significatifs dans le comportement des gens qui avaient été licenciés", explique la MIT Technology Review. En effet, a partir de la fermeture de l'usine, une nette baisse du nombre d'appels passés dans la ville a pu être observée.
Les chercheurs ont également pu déterminer que les personnes licenciées "téléphonaient à un nombre réduit de leur réseau de contacts et voyageaient sur de plus courtes distances".
Une estimation exacte du taux de chômage avant les chiffres officiels
Les scientifiques ont ainsi réussi, grâce aux résultats de leur étude, à estimer correctement le taux de chômage d'une région d'un autre pays d'Europe avant la publication des chiffres par l'organisme officiel, en utilisant les mêmes données.
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