De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un acte de barbarie pour une patte cassée
Un père de famille âgé de 37 ans a dû répondre de ses actes terribles ce jeudi devant le tribunal correctionnel d’Albertville. Il devait répondre de ‘’sévices graves sur animal de compagnie’’ et ‘’violence intrafamiliales’’.
Plusieurs associations s’étaient emparées de l’affaire et une pétition avait même circulé sus Change.orf pour demander à ce que l’homme soit lourdement condamné. Début avril, ce dernier va chercher leur chiot familial, Athéna, 3 mois, qui s’est cassé la patte après un accident. Le père de famille survolté, ne veut rien entendre et assure qu’il faut euthanasier l’animal. Malgré les protestations de sa famille, le trentenaire assène devant femme et enfants de nombreux coups de hache. https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/savoie-une-petition-lancee-pour-punir-le-massacre-d-un-chiot-1523631617
Quand les autorités arrivent, il est en train d’essayer d’enterrer le chiot plein de sang dans le jardin. C’est une amie de la famille qui a prévenu les associations de défense des animaux.
Quand la mort d’un chiot révèle d’autres violences
Cet acte de torture a eu un aspect positif, il a permis aux autorités qu’un climat de violence régnait au sein de la famille. C’est ainsi que face au tribunal, le trentenaire a aussi dû répondre de violences sur conjoint et mineure de 15 ans, commises entre 2012 et 2018. « « Des études d’expert ont montré qu’avoir la main dure sur un animal est un signe très important de violences possibles sur des êtres humains », a d’ailleurs relevé l’avocat Patrice Grillon, représentant la Société nationale pour la défense des animaux et l'Association Stéphane Lamart, toutes les deux parties civiles, ainsi que le rapporte l’AFP.
L’homme a été condamné à 24 mois de prison dont 16 avec sursis. Il sera mis à l’épreuve pendant trois ans et a interdiction d’avoir des contacts avec ses enfants mineurs mais aussi de détenir un animal pendant cinq ans. Il devra indemniser ses victimes mais également se soigner et travailler.