Baisse du prix de l'énergie, ados victimes de prostitution... Quoi de neuf ce mardi 24 septembre ?

Il y a tout juste 24 heures, une quantité d'eau inédite s'est déversée dans les rues de Cannes, causant de nombreux dégâts. Le secteur était en vigilance jaune pluie-inondation. Sur place, le maire accuse Météo-France de ne pas avoir indiqué une vigilance plus forte. L'organisme Météo a répondu que l'alerte jaune correspondait à des "phénomènes occasionnellement dangereux ou très localisés".

Auprès de Var-Matin, des habitants reviennent sur ces heures de calvaires : "j'avais de l'eau jusqu'à la taille et plus d'électricité." Certains dénoncent également le manque d'anticipation de la commune : "On a reçu l'alerte une heure après le gros orage" constate une personne sur place. Aucune victime n'est à déplorer. 

Michel Barnier est au centre de l'actualité. Après la nomination de ces 39 ministres ce samedi 21 septembre au soir, le nouveau Premier ministre a commencé à évoquer quelques idées de son programme.

Parmi la volonté de l'homme de 73 ans, revoir le barème des impôts, notamment pour les plus riches. Il a rapidement réagi en expliquant que les classes moyennes ne seront pas concernées : "Je ne vais pas alourdir encore l'impôt sur l'ensemble des Français qui payent déjà le plus d'impôts de tous les partenaires européens". Selon La Tribune, confirmant une information des Échos, le déficit public de la France pourrait atteindre 5,6 % du PIB en 2024. L'Union européenne impose "à ses membres de contenir leur déficit sous les 3%". 

En une du Parisien ce matin, "Le scandale des mineures placées et prostituées". En France, les foyers de l'aide sociale à l'enfance permettent aux enfants orphelins d'avoir un toit et d'être pris en charge. Néanmoins, 15 000 mineures dépendantes de cette aide sociale seraient victimes de réseaux de prostitution. Le journal cite l'exemple de Clara, 17 ans, "tombée entre les mains d'un réseau de prostitution, qui a disparu de son foyer depuis février. Aujourd'hui, on perd donc la trace d'enfants censés être protégés par l'institution" confirme un éducateur sur place.

Ce dernier confirme le manque de moyens pour "lutter contre des réseaux organisés" qui contactent ces ados sur les réseaux sociaux.