Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
L’interview accordée par l’humoriste Jamel Debbouze à TF1 n’a pas laissé les internautes insensibles, loin s’en faut. Une semaine après les attentats qui ont ensanglanté le pays, le comédien originaire de Trappes s’est confié dans l’émission "Sept à Huit" diffusée dimanche 18 janvier et au cours de laquelle il a fait part de son regard sur les événements.
"La France, c’est ma mère, on ne touche à pas mère"
Alors que les actes islamophobes se multiplient ses derniers jours et que les débats s’hystérisent autour des questions de laïcité, Jamel Debouzze s’est exprimé sur ses origines et sur son rapport à la France. "J'ai passé mon temps à ne pas dire que j'étais musulman. Pas parce que je n'étais pas fier, loin de là. Mais parce que je considérais que ce n'était pas un sujet, qu'on n'avait pas besoin d'affirmer son identité ou sa différence" a-t-il expliqué avant d’expliquer qu’il ressent "presque le besoin de le revendiquer comme pour dire : ne vous inquiétez pas, on est pareil, malgré nos différences".
Lire aussi : Thomas Thévenoud : son tweet plein d'autodérision "en hommage à Charb"
Visiblement ému, l’humoriste poursuit : "je suis Français, musulman, je suis né à Barbès, j’ai grandi à Trappes, je suis père de deux enfants, marié à une chrétienne journaliste très, très belle [Mélissa Theuriau ndlr]. Et ça pour moi, c’est la France" a-t-il indiqué. Et ce dernier de renchérir : "la France, c’est ma mère, on ne touche pas à ma mère".
Interrogé sur les incidents observés dans certains établissement scolaires en marge des minutes de silence en hommage aux victimes des attentats, Jamel Debbouze a fermement condamné ces comportements "débiles". "C’est complètement débile, c’est irrespectueux" tranche-t-il. "Ça ne se fait pas de ne pas respecter les morts. On ne se comporte pas comme ça. C’est sans précédent ce qui est arrivé (…). Ces gamins-là, ils ne sont pas éduqués, ne sont pas encadrés ou ne sont tout simplement pas aimés" a regretté le comédien.
Lire aussi : Apologie du terrorisme : où s’arrête la liberté d’expression ?
Puis, à l’évocation de la caricature de Mahomet qui ne cesse d’enflammer une partie du monde musulman, le natif de Barbès a expliqué qu’il n’était pas forcément à l’aise avec le blasphème et que cela ne le faisait pas rire. "Mais on ne peut pas insulter, agresser et tuer juste parce qu’on n’est pas d’accord" a-t-il conclu.
Vidéo sur le même thème : Jamel Debbouze sur TF1: "Ma France est celle de la tolérance"