Arnaud Montebourg : son nouveau business pour “repeupler” la planèteAFP
L'ancien ministre de l'Économie vient de dévoiler un projet surprenant et gourmand pour sauver la Terre.

Arnaud Montebourg : à la rescousse de la planète

Reconverti dans l’entrepreneuriat "Made in France" après avoir été éloigné du gouvernement en 2014, Arnaud Montebourg ne cesse d’étonner par ses projets. Il vient d’annoncer le lancement de sa marque de miel "Bleu Blanc Ruche", un miel 100% français et compte aussi ouvrir une école d’apiculture.

"Notre projet, c’est d’acheter du miel à des apiculteurs à un prix supérieur à celui du marché. En contrepartie, ils investissent dans l’augmentation de leur cheptel", explique-t-il dans les colonnes de Ouest France. Apparemment, l’idée lui trottait dans la tête depuis longtemps. Il ajoute : "J’ai commencé à m’y intéresser il y a dix ans, lors de ma première campagne pour le conseil général (de Saône-et-Loire). Je suis tombé sur un apiculteur qui m’a sensibilisé à la mortalité des abeilles. Il avait 800 ruches et des pertes de 60 à 80 %."

Arnaud Montebourg : sa marque de miel "made in France" bientôt en vente 

Loin du tumulte du monde politique, Arnaud Montebourg, avocat de formation, a décidé de se vouer corps et âme au développement durable et à l’économie écologique. Pour cela, il mise tout sur sa marque "de combat" qui sera disponible en prévente dès le 10 septembre 2019 sur la plateforme de financement participatif Ulule, d’après RTL. Son autre projet, une école "des hautes études apicoles", selon Europe 1, ouvrira à Dijon en janvier 2019. Elle aura comme objectif de former de manière théorique et pratique une vingtaine de nouveaux apiculteurs "qui participeront de façon significative au repeuplement" des ruches. Et pour cause, la mortalité des abeilles entraîne de sérieux problèmes au niveau de notre consommation et alimentation, comme le rappelle l'ancien ministre : "Vous perdez les fruits, les légumes auxquels les humains sont habitués".

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En juin dernier, Gilles Lanio, président de l'Union nationale de l'apiculture française (Unaf), tirait la sonnette d’alarme, assure RTL. En effet, depuis plusieurs années, les cheptels peuvent atteindre des taux de mortalité astronomique. D'après l'Unaf durant l'hiver 2017/2018, les apiculteurs ont dû faire face à des pertes colossales : 40% à 80% de leur production ont été détruites. De son côté, le ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert a réagit. Il vient d’annoncer une aide de 3 millions d'euros. Cette enveloppe servira à aider les apiculteurs à trouver des solutions pour tenter de stopper ce que l'on appelle le "syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles".